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Vendredi, 4 Juillet 2025 à 8:00

Pouvez Accepter Un Mariage Homosexuel En Afrique?

Forum Ivoireland / Amour/Couple / Pouvez Accepter Un Mariage Homosexuel En Afrique? (989 Vues)

Une Simple Nuit Il Y A Douze Ans A Déchiré Mon Mariage / La Question De La Différence D'âge Dans Le Mariage / Pensez-Vous Qu'On Ne Doit Pas Cohabiter Avant Le Mariage? Quels Sont Vos Avis? (2) (3) (4)

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Naomi Naomi Mis à jour le 10 juin 2022 à 11:00

Nous remarquons que la liberté sexuelle gagne du terrain à travers le monde. Plusieurs pays ont déjà accepté le mariage homosexuel et le reconnaisse comme un mariage à part entière. Le continent africain n’est pas épargné par ce changement universel. Que pensez-vous de cela ? Pourriez accepter le mariage homosexuel en Afrique et particulièrement en Côte D’Ivoire ? A vos avis. Merci.

(Commenter) (Signaler) · Publié le 19 février 2016 à 16:52

Image de Amour/Couple. Nous remarquons que la liberté sexuelle gagne du terrain à travers le monde. Plusieurs pays ont déjà accepté le mariage homosexuel et le reconnaisse comme un mariage à part entière. Le continent africain n’est pas épargné par ce changement universel. Que pensez-vous de cela ? Pourriez accepter le mariage homosexuel en Afrique et particulièrement en Côte D’Ivoire ? A vos avis. Merci.

Christkelvin Christkelvin Publié le 19 février 2016 à 19:51

jjjammaiiiiiiiiiiiiiisssssss

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RomeoIvoire RomeoIvoire Mis à jour le 14 juin à 9:28

Le sujet du mariage entre personnes de même sexe suscite encore des débats animés à travers le monde. En Afrique, il continue de diviser, tant dans les sphères politiques que dans les discussions privées. Certains y voient une revendication légitime d’égalité, d’autres l’associent à un rejet des traditions locales. Pourtant, derrière les slogans et les réactions passionnées se trouvent des hommes et des femmes qui cherchent simplement à aimer librement. Ce débat, loin d’être figé, évolue au rythme des sociétés, des générations et des nouvelles idées. En Côte d’Ivoire comme ailleurs sur le continent, la question n’est plus marginale : elle est invitée dans les médias, les associations et même, timidement, dans certaines conversations familiales.

Comprendre les aspirations des personnes concernées


Ceux qui défendent l’ouverture du mariage à tous les couples insistent souvent sur une chose : il ne s’agit pas d’imposer une vision, mais de donner à chacun les mêmes droits. Le mariage, pour beaucoup, symbolise un engagement fort entre deux personnes qui s’aiment. Qu’ils soient de sexes différents ou du même sexe, leur désir d’unir leurs vies mérite d’être entendu.

Pour les personnes homosexuelles, l’accès au mariage n’est pas qu’un simple rituel. C’est la reconnaissance d’une relation longtemps mise à part, souvent passée sous silence. C’est aussi un pas vers la stabilité juridique : pouvoir adopter, hériter ou même faire face à des urgences médicales avec les mêmes protections qu’un couple hétérosexuel.

De nombreuses associations en Afrique, y compris en Côte d’Ivoire, rappellent que ces affirmations ne sont pas nouvelles. Ils sont basés sur des histoires concrètes, des témoignages, des expériences. Ils ne demandent pas à tout le monde d’approuver, mais au moins d’écouter, de comprendre, de considérer une réalité autre que la leur.

Dans les pays où le mariage homosexuel a été reconnu, les sociétés n’ont pas explosé. Les familles ont continué à exister. Les traditions ont évolué. Des pays comme l’Afrique du Sud, qui a légalisé ce type d’union en 2006, montrent que le changement est possible, même sur un continent où les racines culturelles sont profondes.


https://www.youtube.com/watch?v=js62hX2xqNE

Une opposition enracinée dans les croyances culturelles et les repères


Mais l’acceptation du mariage homosexuel n’est pas évidente pour une grande partie de la population africaine. Beaucoup y voient une remise en question des fondements du mariage traditionnel. Dans de nombreuses cultures, le mariage est associé à la procréation, avec la continuité du nom de famille, avec des rôles bien définis entre l’homme et la femme.

Les religions, très présentes sur le continent, influencent aussi fortement les représentations. Qu’il s’agisse du christianisme, de l’islam ou des spiritualités ancestrales africaines, l’union entre deux personnes de même sexe est souvent perçue comme contraire aux textes, aux rituels ou à la volonté divine. Ces convictions sont profondément enracinées et ne peuvent pas être balayées par des lois d’ailleurs.

D’autres, plus prudents, craignent les conséquences sociales d’une telle réforme. Ils craignent un rejet accru, une stigmatisation renforcée, voire des tensions sociales. Pour certains, reconnaître ces unions reviendrait à céder aux pressions extérieures, à importer un modèle jugé incompatible avec les réalités locales.

Ce qu’il faut retenir, c’est que ces positions, même si elles s’affrontent parfois, sont rarement le résultat d’une pure haine. Ils reflètent une préoccupation, une peur du changement ou simplement une ignorance de ce que vivent les personnes concernées. Cela ne les rend pas acceptables en soi, mais ils méritent d’être entendus afin de mieux y répondre.

A lire : La question homosexuelle en Afrique: entre droit, politique et éthique

En Côte d’Ivoire, un climat de prudence et d’attente


En Côte d’Ivoire, la loi n’interdit pas explicitement les relations homosexuelles entre adultes consentants. Mais elle ne reconnaît pas non plus les unions de même sexe. Le mariage entre personnes de même sexe n’est pas légal, et le débat autour de cette question reste discret, parfois même tabou.

La grande majorité de la société ivoirienne reste attachée aux repères traditionnels. L’homosexualité est souvent mal perçue, marginalisée, voire moquée dans les médias ou les conversations. Pourtant, un mouvement émerge. Les activistes s’expriment, souvent au péril de leur sécurité. Artistes, intellectuels, membres de la diaspora osent aborder le sujet publiquement.

Internet et les réseaux sociaux jouent un nouveau rôle dans cette évolution. Ils offrent un espace de parole, d’échange, de témoignage. Elles permettent aussi à la jeune génération de découvrir d’autres modèles, d’autres histoires et de penser par elle-même.

Le gouvernement, d’autre part, procède avec prudence. Aucune loi n’a été proposée pour légaliser le mariage homosexuel. Mais aucune loi répressive spécifique n’a été adoptée non plus. On pourrait parler d’un statu quo, fragile, mais révélant un équilibre à préserver entre pression sociale et respect des droits.

Vers une coexistence de visions dans le respect


Plutôt que d’imposer un changement brutal, certains appellent à une approche plus douce. Il ne s’agit pas de forcer les consciences, mais de semer des graines. Dialoguer, raconter, déconstruire peu à peu les préjugés. Le respect ne se décrète pas, il se construit dans le temps, à travers l’éducation, les rencontres, l’écoute.

Favoriser des espaces de discussion entre ceux qui s’opposent et ceux qui défendent peut aider à apaiser les tensions. Le défi n’est pas de convaincre tout le monde, mais de permettre à chacun de vivre en paix, sans être menacé pour ce qu’il est.

Dans un monde de plus en plus connecté, les frontières de la pensée s’ouvrent. Et l’Afrique n’est pas loin de cette dynamique. Les sociétés changent. Les enfants d’aujourd’hui ne pensent pas forcément comme leurs parents. La tolérance n’efface pas les cultures : elle les enrichit. Elle nous permet d’accueillir la différence sans renier nos propres racines.

Dans ce contexte changeant, comment imaginer une société où traditions et nouvelles aspirations peuvent coexister sans rejet ni exclusion ?

(Commenter) (Signaler) · Publié le 8 avril 2024 à 20:35

Deuxième Image de Amour/Couple. Le sujet du mariage entre personnes de même sexe suscite encore des débats animés à travers le monde. En Afrique, il continue de diviser, tant dans les sphères politiques que dans les discussions privées. Certains y voient une revendication légitime d’égalité, d’autres l’associent à un rejet des traditions locales. Pourtant, derrière les slogans et les réactions passionnées se trouvent des hommes et des femmes qui cherchent simplement à aimer librement. Ce débat, loin d’être figé, évolue au rythme des sociétés, des générations et des nouvelles idées. En Côte d’Ivoire comme ailleurs sur le continent, la question n’est plus marginale : elle est invitée dans les médias, les associations et même, timidement, dans certaines conversations familiales. Comprendre les aspirations des personnes concernées Ceux qui défendent l’ouverture du mariage à tous les couples insistent souvent sur une chose : il ne s’agit pas d’imposer une vision, mais de donner à chacun les mêmes droits. Le mariage, pour beaucoup, symbolise un engagement fort entre deux personnes qui s’aiment. Qu’ils soient de sexes différents ou du même sexe, leur désir d’unir leurs vies mérite d’être entendu. Pour les personnes homosexuelles, l’accès au mariage n’est pas qu’un simple rituel. C’est la reconnaissance d’une relation longtemps mise à part, souvent passée sous silence. C’est aussi un pas vers la stabilité juridique : pouvoir adopter, hériter ou même faire face à des urgences médicales avec les mêmes protections qu’un couple hétérosexuel. De nombreuses associations en Afrique, y compris en Côte d’Ivoire, rappellent que ces affirmations ne sont pas nouvelles. Ils sont basés sur des histoires concrètes, des témoignages, des expériences. Ils ne demandent pas à tout le monde d’approuver, mais au moins d’écouter, de comprendre, de considérer une réalité autre que la leur. Dans les pays où le mariage homosexuel a été reconnu, les sociétés n’ont pas explosé. Les familles ont continué à exister. Les traditions ont évolué. Des pays comme l’Afrique du Sud, qui a légalisé ce type d’union en 2006, montrent que le changement est possible, même sur un continent où les racines culturelles sont profondes. Une opposition enracinée dans les croyances culturelles et les repères Mais l’acceptation du mariage homosexuel n’est pas évidente pour une grande partie de la population africaine. Beaucoup y voient une remise en question des fondements du mariage traditionnel. Dans de nombreuses cultures, le mariage est associé à la procréation, avec la continuité du nom de famille, avec des rôles bien définis entre l’homme et la femme. Les religions, très présentes sur le continent, influencent aussi fortement les représentations. Qu’il s’agisse du christianisme, de l’islam ou des spiritualités ancestrales africaines, l’union entre deux personnes de même sexe est souvent perçue comme contraire aux textes, aux rituels ou à la volonté divine. Ces convictions sont profondément enracinées et ne peuvent pas être balayées par des lois d’ailleurs. D’autres, plus prudents, craignent les conséquences sociales d’une telle réforme. Ils craignent un rejet accru, une stigmatisation renforcée, voire des tensions sociales. Pour certains, reconnaître ces unions reviendrait à céder aux pressions extérieures, à importer un modèle jugé incompatible avec les réalités locales. Ce qu’il faut retenir, c’est que ces positions, même si elles s’affrontent parfois, sont rarement le résultat d’une pure haine. Ils reflètent une préoccupation, une peur du changement ou simplement une ignorance de ce que vivent les personnes concernées. Cela ne les rend pas acceptables en soi, mais ils méritent d’être entendus afin de mieux y répondre. A lire : La question homosexuelle en Afrique: entre droit, politique et éthique En Côte d’Ivoire, un climat de prudence et d’attente En Côte d’Ivoire, la loi n’interdit pas explicitement les relations homosexuelles entre adultes consentants. Mais elle ne reconnaît pas non plus les unions de même sexe. Le mariage entre personnes de même sexe n’est pas légal, et le débat autour de cette question reste discret, parfois même tabou. La grande majorité de la société ivoirienne reste attachée aux repères traditionnels. L’homosexualité est souvent mal perçue, marginalisée, voire moquée dans les médias ou les conversations. Pourtant, un mouvement émerge. Les activistes s’expriment, souvent au péril de leur sécurité. Artistes, intellectuels, membres de la diaspora osent aborder le sujet publiquement. Internet et les réseaux sociaux jouent un nouveau rôle dans cette évolution. Ils offrent un espace de parole, d’échange, de témoignage. Elles permettent aussi à la jeune génération de découvrir d’autres modèles, d’autres histoires et de penser par elle-même. Le gouvernement, d’autre part, procède avec prudence. Aucune loi n’a été proposée pour légaliser le mariage homosexuel. Mais aucune loi répressive spécifique n’a été adoptée non plus. On pourrait parler d’un statu quo, fragile, mais révélant un équilibre à préserver entre pression sociale et respect des droits. Vers une coexistence de visions dans le respect Plutôt que d’imposer un changement brutal, certains appellent à une approche plus douce. Il ne s’agit pas de forcer les consciences, mais de semer des graines. Dialoguer, raconter, déconstruire peu à peu les préjugés. Le respect ne se décrète pas, il se construit dans le temps, à travers l’éducation, les rencontres, l’écoute. Favoriser des espaces de discussion entre ceux qui s’opposent et ceux qui défendent peut aider à apaiser les tensions. Le défi n’est pas de convaincre tout le monde, mais de permettre à chacun de vivre en paix, sans être menacé pour ce qu’il est. Dans un monde de plus en plus connecté, les frontières de la pensée s’ouvrent. Et l’Afrique n’est pas loin de cette dynamique. Les sociétés changent. Les enfants d’aujourd’hui ne pensent pas forcément comme leurs parents. La tolérance n’efface pas les cultures : elle les enrichit. Elle nous permet d’accueillir la différence sans renier nos propres racines. Dans ce contexte changeant, comment imaginer une société où traditions et nouvelles aspirations peuvent coexister sans rejet ni exclusion ?

Troisième Image de Amour/Couple. Le sujet du mariage entre personnes de même sexe suscite encore des débats animés à travers le monde. En Afrique, il continue de diviser, tant dans les sphères politiques que dans les discussions privées. Certains y voient une revendication légitime d’égalité, d’autres l’associent à un rejet des traditions locales. Pourtant, derrière les slogans et les réactions passionnées se trouvent des hommes et des femmes qui cherchent simplement à aimer librement. Ce débat, loin d’être figé, évolue au rythme des sociétés, des générations et des nouvelles idées. En Côte d’Ivoire comme ailleurs sur le continent, la question n’est plus marginale : elle est invitée dans les médias, les associations et même, timidement, dans certaines conversations familiales. Comprendre les aspirations des personnes concernées Ceux qui défendent l’ouverture du mariage à tous les couples insistent souvent sur une chose : il ne s’agit pas d’imposer une vision, mais de donner à chacun les mêmes droits. Le mariage, pour beaucoup, symbolise un engagement fort entre deux personnes qui s’aiment. Qu’ils soient de sexes différents ou du même sexe, leur désir d’unir leurs vies mérite d’être entendu. Pour les personnes homosexuelles, l’accès au mariage n’est pas qu’un simple rituel. C’est la reconnaissance d’une relation longtemps mise à part, souvent passée sous silence. C’est aussi un pas vers la stabilité juridique : pouvoir adopter, hériter ou même faire face à des urgences médicales avec les mêmes protections qu’un couple hétérosexuel. De nombreuses associations en Afrique, y compris en Côte d’Ivoire, rappellent que ces affirmations ne sont pas nouvelles. Ils sont basés sur des histoires concrètes, des témoignages, des expériences. Ils ne demandent pas à tout le monde d’approuver, mais au moins d’écouter, de comprendre, de considérer une réalité autre que la leur. Dans les pays où le mariage homosexuel a été reconnu, les sociétés n’ont pas explosé. Les familles ont continué à exister. Les traditions ont évolué. Des pays comme l’Afrique du Sud, qui a légalisé ce type d’union en 2006, montrent que le changement est possible, même sur un continent où les racines culturelles sont profondes. Une opposition enracinée dans les croyances culturelles et les repères Mais l’acceptation du mariage homosexuel n’est pas évidente pour une grande partie de la population africaine. Beaucoup y voient une remise en question des fondements du mariage traditionnel. Dans de nombreuses cultures, le mariage est associé à la procréation, avec la continuité du nom de famille, avec des rôles bien définis entre l’homme et la femme. Les religions, très présentes sur le continent, influencent aussi fortement les représentations. Qu’il s’agisse du christianisme, de l’islam ou des spiritualités ancestrales africaines, l’union entre deux personnes de même sexe est souvent perçue comme contraire aux textes, aux rituels ou à la volonté divine. Ces convictions sont profondément enracinées et ne peuvent pas être balayées par des lois d’ailleurs. D’autres, plus prudents, craignent les conséquences sociales d’une telle réforme. Ils craignent un rejet accru, une stigmatisation renforcée, voire des tensions sociales. Pour certains, reconnaître ces unions reviendrait à céder aux pressions extérieures, à importer un modèle jugé incompatible avec les réalités locales. Ce qu’il faut retenir, c’est que ces positions, même si elles s’affrontent parfois, sont rarement le résultat d’une pure haine. Ils reflètent une préoccupation, une peur du changement ou simplement une ignorance de ce que vivent les personnes concernées. Cela ne les rend pas acceptables en soi, mais ils méritent d’être entendus afin de mieux y répondre. A lire : La question homosexuelle en Afrique: entre droit, politique et éthique En Côte d’Ivoire, un climat de prudence et d’attente En Côte d’Ivoire, la loi n’interdit pas explicitement les relations homosexuelles entre adultes consentants. Mais elle ne reconnaît pas non plus les unions de même sexe. Le mariage entre personnes de même sexe n’est pas légal, et le débat autour de cette question reste discret, parfois même tabou. La grande majorité de la société ivoirienne reste attachée aux repères traditionnels. L’homosexualité est souvent mal perçue, marginalisée, voire moquée dans les médias ou les conversations. Pourtant, un mouvement émerge. Les activistes s’expriment, souvent au péril de leur sécurité. Artistes, intellectuels, membres de la diaspora osent aborder le sujet publiquement. Internet et les réseaux sociaux jouent un nouveau rôle dans cette évolution. Ils offrent un espace de parole, d’échange, de témoignage. Elles permettent aussi à la jeune génération de découvrir d’autres modèles, d’autres histoires et de penser par elle-même. Le gouvernement, d’autre part, procède avec prudence. Aucune loi n’a été proposée pour légaliser le mariage homosexuel. Mais aucune loi répressive spécifique n’a été adoptée non plus. On pourrait parler d’un statu quo, fragile, mais révélant un équilibre à préserver entre pression sociale et respect des droits. Vers une coexistence de visions dans le respect Plutôt que d’imposer un changement brutal, certains appellent à une approche plus douce. Il ne s’agit pas de forcer les consciences, mais de semer des graines. Dialoguer, raconter, déconstruire peu à peu les préjugés. Le respect ne se décrète pas, il se construit dans le temps, à travers l’éducation, les rencontres, l’écoute. Favoriser des espaces de discussion entre ceux qui s’opposent et ceux qui défendent peut aider à apaiser les tensions. Le défi n’est pas de convaincre tout le monde, mais de permettre à chacun de vivre en paix, sans être menacé pour ce qu’il est. Dans un monde de plus en plus connecté, les frontières de la pensée s’ouvrent. Et l’Afrique n’est pas loin de cette dynamique. Les sociétés changent. Les enfants d’aujourd’hui ne pensent pas forcément comme leurs parents. La tolérance n’efface pas les cultures : elle les enrichit. Elle nous permet d’accueillir la différence sans renier nos propres racines. Dans ce contexte changeant, comment imaginer une société où traditions et nouvelles aspirations peuvent coexister sans rejet ni exclusion ?

Quatrième Image de Amour/Couple. Le sujet du mariage entre personnes de même sexe suscite encore des débats animés à travers le monde. En Afrique, il continue de diviser, tant dans les sphères politiques que dans les discussions privées. Certains y voient une revendication légitime d’égalité, d’autres l’associent à un rejet des traditions locales. Pourtant, derrière les slogans et les réactions passionnées se trouvent des hommes et des femmes qui cherchent simplement à aimer librement. Ce débat, loin d’être figé, évolue au rythme des sociétés, des générations et des nouvelles idées. En Côte d’Ivoire comme ailleurs sur le continent, la question n’est plus marginale : elle est invitée dans les médias, les associations et même, timidement, dans certaines conversations familiales. Comprendre les aspirations des personnes concernées Ceux qui défendent l’ouverture du mariage à tous les couples insistent souvent sur une chose : il ne s’agit pas d’imposer une vision, mais de donner à chacun les mêmes droits. Le mariage, pour beaucoup, symbolise un engagement fort entre deux personnes qui s’aiment. Qu’ils soient de sexes différents ou du même sexe, leur désir d’unir leurs vies mérite d’être entendu. Pour les personnes homosexuelles, l’accès au mariage n’est pas qu’un simple rituel. C’est la reconnaissance d’une relation longtemps mise à part, souvent passée sous silence. C’est aussi un pas vers la stabilité juridique : pouvoir adopter, hériter ou même faire face à des urgences médicales avec les mêmes protections qu’un couple hétérosexuel. De nombreuses associations en Afrique, y compris en Côte d’Ivoire, rappellent que ces affirmations ne sont pas nouvelles. Ils sont basés sur des histoires concrètes, des témoignages, des expériences. Ils ne demandent pas à tout le monde d’approuver, mais au moins d’écouter, de comprendre, de considérer une réalité autre que la leur. Dans les pays où le mariage homosexuel a été reconnu, les sociétés n’ont pas explosé. Les familles ont continué à exister. Les traditions ont évolué. Des pays comme l’Afrique du Sud, qui a légalisé ce type d’union en 2006, montrent que le changement est possible, même sur un continent où les racines culturelles sont profondes. Une opposition enracinée dans les croyances culturelles et les repères Mais l’acceptation du mariage homosexuel n’est pas évidente pour une grande partie de la population africaine. Beaucoup y voient une remise en question des fondements du mariage traditionnel. Dans de nombreuses cultures, le mariage est associé à la procréation, avec la continuité du nom de famille, avec des rôles bien définis entre l’homme et la femme. Les religions, très présentes sur le continent, influencent aussi fortement les représentations. Qu’il s’agisse du christianisme, de l’islam ou des spiritualités ancestrales africaines, l’union entre deux personnes de même sexe est souvent perçue comme contraire aux textes, aux rituels ou à la volonté divine. Ces convictions sont profondément enracinées et ne peuvent pas être balayées par des lois d’ailleurs. D’autres, plus prudents, craignent les conséquences sociales d’une telle réforme. Ils craignent un rejet accru, une stigmatisation renforcée, voire des tensions sociales. Pour certains, reconnaître ces unions reviendrait à céder aux pressions extérieures, à importer un modèle jugé incompatible avec les réalités locales. Ce qu’il faut retenir, c’est que ces positions, même si elles s’affrontent parfois, sont rarement le résultat d’une pure haine. Ils reflètent une préoccupation, une peur du changement ou simplement une ignorance de ce que vivent les personnes concernées. Cela ne les rend pas acceptables en soi, mais ils méritent d’être entendus afin de mieux y répondre. A lire : La question homosexuelle en Afrique: entre droit, politique et éthique En Côte d’Ivoire, un climat de prudence et d’attente En Côte d’Ivoire, la loi n’interdit pas explicitement les relations homosexuelles entre adultes consentants. Mais elle ne reconnaît pas non plus les unions de même sexe. Le mariage entre personnes de même sexe n’est pas légal, et le débat autour de cette question reste discret, parfois même tabou. La grande majorité de la société ivoirienne reste attachée aux repères traditionnels. L’homosexualité est souvent mal perçue, marginalisée, voire moquée dans les médias ou les conversations. Pourtant, un mouvement émerge. Les activistes s’expriment, souvent au péril de leur sécurité. Artistes, intellectuels, membres de la diaspora osent aborder le sujet publiquement. Internet et les réseaux sociaux jouent un nouveau rôle dans cette évolution. Ils offrent un espace de parole, d’échange, de témoignage. Elles permettent aussi à la jeune génération de découvrir d’autres modèles, d’autres histoires et de penser par elle-même. Le gouvernement, d’autre part, procède avec prudence. Aucune loi n’a été proposée pour légaliser le mariage homosexuel. Mais aucune loi répressive spécifique n’a été adoptée non plus. On pourrait parler d’un statu quo, fragile, mais révélant un équilibre à préserver entre pression sociale et respect des droits. Vers une coexistence de visions dans le respect Plutôt que d’imposer un changement brutal, certains appellent à une approche plus douce. Il ne s’agit pas de forcer les consciences, mais de semer des graines. Dialoguer, raconter, déconstruire peu à peu les préjugés. Le respect ne se décrète pas, il se construit dans le temps, à travers l’éducation, les rencontres, l’écoute. Favoriser des espaces de discussion entre ceux qui s’opposent et ceux qui défendent peut aider à apaiser les tensions. Le défi n’est pas de convaincre tout le monde, mais de permettre à chacun de vivre en paix, sans être menacé pour ce qu’il est. Dans un monde de plus en plus connecté, les frontières de la pensée s’ouvrent. Et l’Afrique n’est pas loin de cette dynamique. Les sociétés changent. Les enfants d’aujourd’hui ne pensent pas forcément comme leurs parents. La tolérance n’efface pas les cultures : elle les enrichit. Elle nous permet d’accueillir la différence sans renier nos propres racines. Dans ce contexte changeant, comment imaginer une société où traditions et nouvelles aspirations peuvent coexister sans rejet ni exclusion ?

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