L'Amour Vrai Existe T-Il Encore De Nos Jours?

jamais

MilanoCoul:
Peut être mais très rare

oui mai très très rare

Wi xa existe mè en de faible kantité.

Mw j aimé

Oui mais trés rare.

Ahmadou11:
Je peux dire Oui, c'est existé

c'est fo Mon gar tres tres rare

Dans un monde où l’on tisse ou rompt des liens facilement, l’amour vrai, existe-t-il encore ? Réelle question derrière des faux-semblants, répétée mille et une fois dans nos vies, par chacun à sa manière, car aimer sincèrement, est ce désir profond de tout être. Ce texte nous incite à échanger, à questionner, à examiner l’écho de nos propres expériences.

Une conviction forgée par la vie

Souvent, j’entends dire que l’amour durable est une chose du passé. Pourtant, j’en ai vécu des choses autrement à travers certains liens. J’ai connu des moments que certains décrivent comme des évidences silencieuses, de ces moments rares où l’on se sent vu, entendu, accepté tel que l’on est. Cela passe parfois par un regard, par une main tendue, par un silence ample de présence. Pas seulement dans l’entre deux amants. J’ai aussi croisé le vrai amour dans l’amitié, au sein de ma famille, dans des instants de tendresse inattendue.

Cela ne fait pas toujours des histoires longues. Parfois cela ne dure qu’un instant. Mais ces instants-là marquent. Ils durent. Ils vivent. Ils guérissent. Il faut tout de même avouer qu’il ne court pas les rues ce genre de relation. Le monde s’emballe. Très vite. Tout parait jetable, remplaçable. Nous avons souvent besoin des regards des autres pour nous trouver, mais nous ne prenons pas toujours le temps de nous rencontrer.

Les réseaux sociaux, les applications de rencontre, les images flatteuses qui s’enchaînent… tout cela peut donner l’illusion que l’amour se trouve sans peine. Or la légèreté ne garantit rien. Elle peut même parfois faire écran à la profondeur. On recherche bien souvent la passion mais on connaît parfois mal la tendresse. On veut être aimé, sans toujours savoir aimer. On veut tout, tout de suite sans passer par l’effort, la patience, la lenteur nécessaire pour faire naître une relation vraie.

On sort d’un passé parfois compliqué par les blessures de l’expérience. Une déception, une trahison, une séparation mal vécue finit par sceller le cœur. On se protège. On devient méfiant. On finit souvent par envisager la relation amoureuse comme un rêve inaccessible.

Des témoignages qui éclairent la route

C’est bien en échangeant avec d’autres qu’on se rend compte de l’universalité de cette quête. Certains ont vécu une rencontre bouleversante. D’autres ont perdu un amour, jamais oublié. Certains y croient encore. D’autres ne croient plus, mais espèrent toujours.

Un jour, une amie me confia : « Ce qui m’a le plus touchée, ce n’est pas ce qu’il m’a dit, mais ce qu’il a fait pour moi, alors que j’étais au plus bas. » Cette référence dit beaucoup. Pas de grandes déclarations d’amour, mais simplement des gestes et une présence, authenticité retrouvée.

Chacun a une histoire. Un souvenir doux ou frappé du sceau de la douleur. Une attente, un manque, une chance qui fait sourire. Ces instants de vie forment un tableau. Un tableau où l’amour vrai ne serait plus une légende, mais une humanité donnée, souvent délicate, mais toujours étreignant.

La quête de l’amour vrai ne signifie pas qu’il faille attendre la personne qui viendra nous combler. Il faut souvent commencer par faire un travail sur soi… Se découvrir. Accepter l’éventualité de la souffrance, être bienveillant envers soi.

En se découvrant mieux, on peut s’ouvrir aussi bien, libéré de notre idéal d’excellence. L’amour vrai ne requiert pas la perfection. Il exige d’être vrai, disponible, et bienveillant.

L’exercice peut sembler long parfois. Mais peut être beau. Chaque rencontre nous enseigne. Chaque histoire, même brève, nous rapproche d’un peu plus de ce que nous aimerions vivre : on aimerait être aimé comme on est, aimer aussi sans masque ni conditions.

Continuer à croire, ensemble

L’amour vrai existe encore, oui. Pas en haut des lampadaires. Ni à chaque coin de rue. Ni sous commande. Ni à l’improviste. Mais on peut le construire. On peut le déceler. On peut le sentir. Il faut parfois du courage pour y croire encore. Pour laisser entrevoir sa fragilité après une chute. Pour tendre la main au risque de se voir déçu. Mais cette audace est aussi demeurée payante. Par la découverte d’un sourire inattendu. D’oreilles attentives. De présences discrètes mais dites fidèles.

Nous avons besoin de croire que l’amour vrai n’a pas disparu. Car il a un sens, il réconforte, il nous haute, il nous relie. Même dans un monde prompt, bruyant, parfois rude, l’amour vrai se maintient là où l’on ne l’attendait. Discrètement, sourdement, profondément. Et vous, avez-vous rencontré l’amour vrai dans votre chemin ? Ou le recherchez-vous encore dans les méandres de l’existence ?