Se connecter
Mercredi, 18 Juin 2025 à 20:08

Religion En Côte d’Ivoire: Un Business Qui Rapporte Gros

Forum Ivoireland / Religion / Religion En Côte d’Ivoire: Un Business Qui Rapporte Gros (1179 Vues)

L'avortement Est-il Un Péché? Religion, Morale: Le Débat Sur L'avortement / Qui Est Le Vrai Dieu Entre Jésus, Allah, Bouddha, Krishna? / Se Marier En Dehors De Sa Religion

(1) Répondre (Descendre)

Naomi Naomi Mis à jour le 9 juin 2022 à 13:03

Nous remarquons de nos jours que les hommes de dieu sont de plus en puissants et super riches. Mais d’où viennent leurs richesses ? Effectivement qu’elles viennent des dons des fidèles qui doivent reconnaissance et estime sinon adoration à leur parent spirituels qui selon, eux prient nuit et jouir pour eux. Mais est-ce là la principale explication à la richesse de ces hommes de dieu ? non. Récemment, un occultiste du nom de Behanzin a fait des révélations sur de nombreux hommes de dieu ivoiriens, affirmant que la puissantes de ces hommes de dieu viendraient des pactes que ceux-ci auraient signés avec des démons afin qu’en retour ces démons leurs procurent des puissances qui contribueraient à la prospérité de leurs églises. Déclarant qu’il fut pour plusieurs la solution qui leurs permit de réaliser leur rêve de devenir des hommes de dieu puissants et adulés, Behanzin a cité le nom de plusieurs éminents hommes de dieu. Mais comme on pouvait s’y attendre, tous les hommes de dieu cité ont nié les allégations de l’occultiste. Cependant, comme nous le disons il n’y a jamais de fumée sans feu. Et puis, à bien observer, la prospérité de nombreux hommes de dieu voudrait qu’on accorde du crédit aux affirmations de Béhanzin. Tout le monde devient homme de dieu pour prospérer et non pour aider le peuple. Mais souvenons nous, Jésus lui même l’a dit, au dernier moment il aura trop de faux hommes de dieu. Méfiance, la fin des temps est proche.

(Commenter) (Signaler) · Publié le 14 août 2015 à 14:35

Joel149 Joel149 Publié le 24 novembre 2015 à 13:13

QUE SEIGNEUR TE BENISSE,PARTAGEONS,AMENONS CEUX QUI NE SAVENT PAS ENCORE ET COMME JEAN 8V32 LE DIT: VOUS CONNAÎTREZ LA VERITÉ,ET LA VERITÉ VOUS AFFRANCHIRA.SHALOME.IL EST TEMPS QUE LE MONDE SACHF QUI EST REELEMENT JESUS CHRIST.

(Commenter) (Signaler)

Prude Prude Publié le 29 novembre 2015 à 5:38

et voila Dieu leur a confondu.

(Commenter) (Signaler)

RomeoIvoire RomeoIvoire Mis à jour le 16 juin à 15:48

Il y a déjà quelque temps qu’un sujet a fait couler beaucoup d’encre en Côte d’Ivoire : la richesse qui ne fait qu’augmenter chez certains hommes de Dieu. Villas de luxe, belles voitures, jets privés... autant de signes extérieurs de richesse qui surprennent et parfois choquent, soulevant bien des questions sur leur origine dans un pays où la pauvreté est un défi quotidien pour une part considérable de la population. C’est aussi dégoûtant que fascinant.

Dons qui nourrissent les églises... et leurs dirigeants


Dans de nombreux cas, les fidèles s’impliquent dans la vie de leur église, en payant la dîme, en faisant des offrandes et parfois en participant à des collectes. Pour eux, donner est un acte de foi, car ce qu’ils donnent à Dieu leur sera rendu par des bénédictions. Cette générosité permet de financer les activités cultuelles, d’entretenir les édifices du culte, de soutenir les plus pauvres, mais elle semble aussi bénéficier, parfois largement, à ceux qui dirigent ces églises. Il est vrai que les églises sont devenues une entreprise en Afrique.

Il est courant de voir des pasteurs vivre dans un luxe ostentatoire, tandis que leurs fidèles ne parviennent pas à joindre les deux bouts. Certains, pour justifier cette facilité, parlent de « grâce divine » ou du résultat d’une gestion stricte et providentielle. D’autres pensent que c’est la récompense après des années de sacrifice et de prières. Mais cela suffit-il pour expliquer des fortunes colossales ?

Lire également : Côte d’Ivoire, les évangélistes entre business et influence hors norme

Behanzin, l’occultiste qui jette une pierre dans l’étang


Récemment, un nom est débattu : Behanzin. Cet homme, décrit dans certains cercles comme un occultiste, a déclaré que plusieurs hommes de Dieu auraient conclu des pactes avec les esprits afin d’obtenir des pouvoirs spirituels et, ce faisant, des richesses.

Pour lui, ces accords occultes permettraient à certains pasteurs d’attirer les foules, de multiplier les miracles et d’affirmer leur autorité. En retour, ils abandonnent leur âme ou s’engagent dans des rituels occultes. Des déclarations spectaculaires qui suscitent à la fois colère et fascination.

Est-il légitime de donner du crédit à ces déclarations ? Sont-elles fondées ? S’ils découlent plutôt d’une préoccupation pour le mal ? C’est difficile à dire. Mais il faut reconnaître que certains signes troublants doivent être pris en considération : des églises qui sortent de terre dans quelques mois, des comptes bancaires bien remplis, une couverture médiatique ostensible.

Il serait toujours injuste, par principe, d’avoir le même regard sur tous les hommes de Dieu, dont beaucoup parmi eux travaillent avec sincérité. Investissant corps et âme dans leurs diverses missions d’accompagnement de leurs fidèles, certains n’hésitent pas à consacrer leurs revenus à la construction d’écoles, de dispensaires ou à l’aide aux plus pauvres. L’humilité, la prière et le service désintéressé sont valorisés.

De plus, beaucoup de nos compatriotes trouvent leurs vraies consolations dans la foi. Les Eglises sont parfois le dernier refuge dans un monde devenu si incertain et leur cadre constitue un espace où s’expriment des peines et se cherchent des solutions dans un cadre de solidarité, tissé entre les membres.

Donc, devrions-nous toujours avoir des soupçons sur chacun des chefs religieux, à partir du moment où ils réussissent ? Faut-il aller jusqu’à douter de la sincérité de leur engagement car ils roulent dans des gros cylindres, ou vivent dans des villas ? Peut-être que le seul véritable débat n’est pas tant l’origine de la richesse que la transparence et la cohérence entre le message prêché et le mode de vie affiché.

Fidèles, médias et société civile : quel rôle pour une meilleure réglementation ?


Les fidèles, pour leur part, ont aussi la parole. Ils peuvent poser des questions, exiger de la transparence. Pas pour se rebeller, mais pour comprendre. L’argent donné est souvent l’argent de leur effort. Les médias peuvent aussi aider à mettre en lumière ces situations, de manière rigoureuse et honnête, non pas à travers le prisme du sensationnalisme, mais en enquêtant, en croisant les informations données, en donnant la parole aux deux parties.

Les pouvoirs religieux eux-mêmes pourraient encourager des règles éthiques, par exemple en rendant publics les budgets de l’église ou en formant les pasteurs à une saine gestion financière. Enfin, la question de la richesse des hommes de Dieu n’est pas seulement une question de religion, mais aussi de relation à la société, de confiance et d’équilibre entre spiritualité et matérialisme, un débat sensible qui peut être sain s’il est mené avec respect et clarté.

En réalité, ce n’est pas tant la richesse elle-même qui pose problème que ce qu’elle représente : un symbole de succès ou un risque de défaite ? Un cadeau du ciel ou un piège mortel ? Une grâce donnée ou une illusion ? Et vous, partagez-vous ce regard sur l’évolution du paysage religieux en Côte d’Ivoire ? La richesse des chefs religieux vous inspire-t-elle confiance, méfiance... ou plutôt interrogations ?

(Commenter) (Signaler) · Publié le 21 mars 2024 à 19:03

Image de Religion. Il y a déjà quelque temps qu’un sujet a fait couler beaucoup d’encre en Côte d’Ivoire : la richesse qui ne fait qu’augmenter chez certains hommes de Dieu. Villas de luxe, belles voitures, jets privés... autant de signes extérieurs de richesse qui surprennent et parfois choquent, soulevant bien des questions sur leur origine dans un pays où la pauvreté est un défi quotidien pour une part considérable de la population. C’est aussi dégoûtant que fascinant. Dons qui nourrissent les églises... et leurs dirigeants Dans de nombreux cas, les fidèles s’impliquent dans la vie de leur église, en payant la dîme, en faisant des offrandes et parfois en participant à des collectes. Pour eux, donner est un acte de foi, car ce qu’ils donnent à Dieu leur sera rendu par des bénédictions. Cette générosité permet de financer les activités cultuelles, d’entretenir les édifices du culte, de soutenir les plus pauvres, mais elle semble aussi bénéficier, parfois largement, à ceux qui dirigent ces églises. Il est vrai que les églises sont devenues une entreprise en Afrique. Il est courant de voir des pasteurs vivre dans un luxe ostentatoire, tandis que leurs fidèles ne parviennent pas à joindre les deux bouts. Certains, pour justifier cette facilité, parlent de « grâce divine » ou du résultat d’une gestion stricte et providentielle. D’autres pensent que c’est la récompense après des années de sacrifice et de prières. Mais cela suffit-il pour expliquer des fortunes colossales ? Lire également : Côte d’Ivoire, les évangélistes entre business et influence hors norme Behanzin, l’occultiste qui jette une pierre dans l’étang Récemment, un nom est débattu : Behanzin. Cet homme, décrit dans certains cercles comme un occultiste, a déclaré que plusieurs hommes de Dieu auraient conclu des pactes avec les esprits afin d’obtenir des pouvoirs spirituels et, ce faisant, des richesses. Pour lui, ces accords occultes permettraient à certains pasteurs d’attirer les foules, de multiplier les miracles et d’affirmer leur autorité. En retour, ils abandonnent leur âme ou s’engagent dans des rituels occultes. Des déclarations spectaculaires qui suscitent à la fois colère et fascination. Est-il légitime de donner du crédit à ces déclarations ? Sont-elles fondées ? S’ils découlent plutôt d’une préoccupation pour le mal ? C’est difficile à dire. Mais il faut reconnaître que certains signes troublants doivent être pris en considération : des églises qui sortent de terre dans quelques mois, des comptes bancaires bien remplis, une couverture médiatique ostensible. Il serait toujours injuste, par principe, d’avoir le même regard sur tous les hommes de Dieu, dont beaucoup parmi eux travaillent avec sincérité. Investissant corps et âme dans leurs diverses missions d’accompagnement de leurs fidèles, certains n’hésitent pas à consacrer leurs revenus à la construction d’écoles, de dispensaires ou à l’aide aux plus pauvres. L’humilité, la prière et le service désintéressé sont valorisés. De plus, beaucoup de nos compatriotes trouvent leurs vraies consolations dans la foi. Les Eglises sont parfois le dernier refuge dans un monde devenu si incertain et leur cadre constitue un espace où s’expriment des peines et se cherchent des solutions dans un cadre de solidarité, tissé entre les membres. Donc, devrions-nous toujours avoir des soupçons sur chacun des chefs religieux, à partir du moment où ils réussissent ? Faut-il aller jusqu’à douter de la sincérité de leur engagement car ils roulent dans des gros cylindres, ou vivent dans des villas ? Peut-être que le seul véritable débat n’est pas tant l’origine de la richesse que la transparence et la cohérence entre le message prêché et le mode de vie affiché. Fidèles, médias et société civile : quel rôle pour une meilleure réglementation ? Les fidèles, pour leur part, ont aussi la parole. Ils peuvent poser des questions, exiger de la transparence. Pas pour se rebeller, mais pour comprendre. L’argent donné est souvent l’argent de leur effort. Les médias peuvent aussi aider à mettre en lumière ces situations, de manière rigoureuse et honnête, non pas à travers le prisme du sensationnalisme, mais en enquêtant, en croisant les informations données, en donnant la parole aux deux parties. Les pouvoirs religieux eux-mêmes pourraient encourager des règles éthiques, par exemple en rendant publics les budgets de l’église ou en formant les pasteurs à une saine gestion financière. Enfin, la question de la richesse des hommes de Dieu n’est pas seulement une question de religion, mais aussi de relation à la société, de confiance et d’équilibre entre spiritualité et matérialisme, un débat sensible qui peut être sain s’il est mené avec respect et clarté. En réalité, ce n’est pas tant la richesse elle-même qui pose problème que ce qu’elle représente : un symbole de succès ou un risque de défaite ? Un cadeau du ciel ou un piège mortel ? Une grâce donnée ou une illusion ? Et vous, partagez-vous ce regard sur l’évolution du paysage religieux en Côte d’Ivoire ? La richesse des chefs religieux vous inspire-t-elle confiance, méfiance... ou plutôt interrogations ?

Deuxième Image de Religion. Il y a déjà quelque temps qu’un sujet a fait couler beaucoup d’encre en Côte d’Ivoire : la richesse qui ne fait qu’augmenter chez certains hommes de Dieu. Villas de luxe, belles voitures, jets privés... autant de signes extérieurs de richesse qui surprennent et parfois choquent, soulevant bien des questions sur leur origine dans un pays où la pauvreté est un défi quotidien pour une part considérable de la population. C’est aussi dégoûtant que fascinant. Dons qui nourrissent les églises... et leurs dirigeants Dans de nombreux cas, les fidèles s’impliquent dans la vie de leur église, en payant la dîme, en faisant des offrandes et parfois en participant à des collectes. Pour eux, donner est un acte de foi, car ce qu’ils donnent à Dieu leur sera rendu par des bénédictions. Cette générosité permet de financer les activités cultuelles, d’entretenir les édifices du culte, de soutenir les plus pauvres, mais elle semble aussi bénéficier, parfois largement, à ceux qui dirigent ces églises. Il est vrai que les églises sont devenues une entreprise en Afrique. Il est courant de voir des pasteurs vivre dans un luxe ostentatoire, tandis que leurs fidèles ne parviennent pas à joindre les deux bouts. Certains, pour justifier cette facilité, parlent de « grâce divine » ou du résultat d’une gestion stricte et providentielle. D’autres pensent que c’est la récompense après des années de sacrifice et de prières. Mais cela suffit-il pour expliquer des fortunes colossales ? Lire également : Côte d’Ivoire, les évangélistes entre business et influence hors norme Behanzin, l’occultiste qui jette une pierre dans l’étang Récemment, un nom est débattu : Behanzin. Cet homme, décrit dans certains cercles comme un occultiste, a déclaré que plusieurs hommes de Dieu auraient conclu des pactes avec les esprits afin d’obtenir des pouvoirs spirituels et, ce faisant, des richesses. Pour lui, ces accords occultes permettraient à certains pasteurs d’attirer les foules, de multiplier les miracles et d’affirmer leur autorité. En retour, ils abandonnent leur âme ou s’engagent dans des rituels occultes. Des déclarations spectaculaires qui suscitent à la fois colère et fascination. Est-il légitime de donner du crédit à ces déclarations ? Sont-elles fondées ? S’ils découlent plutôt d’une préoccupation pour le mal ? C’est difficile à dire. Mais il faut reconnaître que certains signes troublants doivent être pris en considération : des églises qui sortent de terre dans quelques mois, des comptes bancaires bien remplis, une couverture médiatique ostensible. Il serait toujours injuste, par principe, d’avoir le même regard sur tous les hommes de Dieu, dont beaucoup parmi eux travaillent avec sincérité. Investissant corps et âme dans leurs diverses missions d’accompagnement de leurs fidèles, certains n’hésitent pas à consacrer leurs revenus à la construction d’écoles, de dispensaires ou à l’aide aux plus pauvres. L’humilité, la prière et le service désintéressé sont valorisés. De plus, beaucoup de nos compatriotes trouvent leurs vraies consolations dans la foi. Les Eglises sont parfois le dernier refuge dans un monde devenu si incertain et leur cadre constitue un espace où s’expriment des peines et se cherchent des solutions dans un cadre de solidarité, tissé entre les membres. Donc, devrions-nous toujours avoir des soupçons sur chacun des chefs religieux, à partir du moment où ils réussissent ? Faut-il aller jusqu’à douter de la sincérité de leur engagement car ils roulent dans des gros cylindres, ou vivent dans des villas ? Peut-être que le seul véritable débat n’est pas tant l’origine de la richesse que la transparence et la cohérence entre le message prêché et le mode de vie affiché. Fidèles, médias et société civile : quel rôle pour une meilleure réglementation ? Les fidèles, pour leur part, ont aussi la parole. Ils peuvent poser des questions, exiger de la transparence. Pas pour se rebeller, mais pour comprendre. L’argent donné est souvent l’argent de leur effort. Les médias peuvent aussi aider à mettre en lumière ces situations, de manière rigoureuse et honnête, non pas à travers le prisme du sensationnalisme, mais en enquêtant, en croisant les informations données, en donnant la parole aux deux parties. Les pouvoirs religieux eux-mêmes pourraient encourager des règles éthiques, par exemple en rendant publics les budgets de l’église ou en formant les pasteurs à une saine gestion financière. Enfin, la question de la richesse des hommes de Dieu n’est pas seulement une question de religion, mais aussi de relation à la société, de confiance et d’équilibre entre spiritualité et matérialisme, un débat sensible qui peut être sain s’il est mené avec respect et clarté. En réalité, ce n’est pas tant la richesse elle-même qui pose problème que ce qu’elle représente : un symbole de succès ou un risque de défaite ? Un cadeau du ciel ou un piège mortel ? Une grâce donnée ou une illusion ? Et vous, partagez-vous ce regard sur l’évolution du paysage religieux en Côte d’Ivoire ? La richesse des chefs religieux vous inspire-t-elle confiance, méfiance... ou plutôt interrogations ?

Troisième Image de Religion. Il y a déjà quelque temps qu’un sujet a fait couler beaucoup d’encre en Côte d’Ivoire : la richesse qui ne fait qu’augmenter chez certains hommes de Dieu. Villas de luxe, belles voitures, jets privés... autant de signes extérieurs de richesse qui surprennent et parfois choquent, soulevant bien des questions sur leur origine dans un pays où la pauvreté est un défi quotidien pour une part considérable de la population. C’est aussi dégoûtant que fascinant. Dons qui nourrissent les églises... et leurs dirigeants Dans de nombreux cas, les fidèles s’impliquent dans la vie de leur église, en payant la dîme, en faisant des offrandes et parfois en participant à des collectes. Pour eux, donner est un acte de foi, car ce qu’ils donnent à Dieu leur sera rendu par des bénédictions. Cette générosité permet de financer les activités cultuelles, d’entretenir les édifices du culte, de soutenir les plus pauvres, mais elle semble aussi bénéficier, parfois largement, à ceux qui dirigent ces églises. Il est vrai que les églises sont devenues une entreprise en Afrique. Il est courant de voir des pasteurs vivre dans un luxe ostentatoire, tandis que leurs fidèles ne parviennent pas à joindre les deux bouts. Certains, pour justifier cette facilité, parlent de « grâce divine » ou du résultat d’une gestion stricte et providentielle. D’autres pensent que c’est la récompense après des années de sacrifice et de prières. Mais cela suffit-il pour expliquer des fortunes colossales ? Lire également : Côte d’Ivoire, les évangélistes entre business et influence hors norme Behanzin, l’occultiste qui jette une pierre dans l’étang Récemment, un nom est débattu : Behanzin. Cet homme, décrit dans certains cercles comme un occultiste, a déclaré que plusieurs hommes de Dieu auraient conclu des pactes avec les esprits afin d’obtenir des pouvoirs spirituels et, ce faisant, des richesses. Pour lui, ces accords occultes permettraient à certains pasteurs d’attirer les foules, de multiplier les miracles et d’affirmer leur autorité. En retour, ils abandonnent leur âme ou s’engagent dans des rituels occultes. Des déclarations spectaculaires qui suscitent à la fois colère et fascination. Est-il légitime de donner du crédit à ces déclarations ? Sont-elles fondées ? S’ils découlent plutôt d’une préoccupation pour le mal ? C’est difficile à dire. Mais il faut reconnaître que certains signes troublants doivent être pris en considération : des églises qui sortent de terre dans quelques mois, des comptes bancaires bien remplis, une couverture médiatique ostensible. Il serait toujours injuste, par principe, d’avoir le même regard sur tous les hommes de Dieu, dont beaucoup parmi eux travaillent avec sincérité. Investissant corps et âme dans leurs diverses missions d’accompagnement de leurs fidèles, certains n’hésitent pas à consacrer leurs revenus à la construction d’écoles, de dispensaires ou à l’aide aux plus pauvres. L’humilité, la prière et le service désintéressé sont valorisés. De plus, beaucoup de nos compatriotes trouvent leurs vraies consolations dans la foi. Les Eglises sont parfois le dernier refuge dans un monde devenu si incertain et leur cadre constitue un espace où s’expriment des peines et se cherchent des solutions dans un cadre de solidarité, tissé entre les membres. Donc, devrions-nous toujours avoir des soupçons sur chacun des chefs religieux, à partir du moment où ils réussissent ? Faut-il aller jusqu’à douter de la sincérité de leur engagement car ils roulent dans des gros cylindres, ou vivent dans des villas ? Peut-être que le seul véritable débat n’est pas tant l’origine de la richesse que la transparence et la cohérence entre le message prêché et le mode de vie affiché. Fidèles, médias et société civile : quel rôle pour une meilleure réglementation ? Les fidèles, pour leur part, ont aussi la parole. Ils peuvent poser des questions, exiger de la transparence. Pas pour se rebeller, mais pour comprendre. L’argent donné est souvent l’argent de leur effort. Les médias peuvent aussi aider à mettre en lumière ces situations, de manière rigoureuse et honnête, non pas à travers le prisme du sensationnalisme, mais en enquêtant, en croisant les informations données, en donnant la parole aux deux parties. Les pouvoirs religieux eux-mêmes pourraient encourager des règles éthiques, par exemple en rendant publics les budgets de l’église ou en formant les pasteurs à une saine gestion financière. Enfin, la question de la richesse des hommes de Dieu n’est pas seulement une question de religion, mais aussi de relation à la société, de confiance et d’équilibre entre spiritualité et matérialisme, un débat sensible qui peut être sain s’il est mené avec respect et clarté. En réalité, ce n’est pas tant la richesse elle-même qui pose problème que ce qu’elle représente : un symbole de succès ou un risque de défaite ? Un cadeau du ciel ou un piège mortel ? Une grâce donnée ou une illusion ? Et vous, partagez-vous ce regard sur l’évolution du paysage religieux en Côte d’Ivoire ? La richesse des chefs religieux vous inspire-t-elle confiance, méfiance... ou plutôt interrogations ?

Quatrième Image de Religion. Il y a déjà quelque temps qu’un sujet a fait couler beaucoup d’encre en Côte d’Ivoire : la richesse qui ne fait qu’augmenter chez certains hommes de Dieu. Villas de luxe, belles voitures, jets privés... autant de signes extérieurs de richesse qui surprennent et parfois choquent, soulevant bien des questions sur leur origine dans un pays où la pauvreté est un défi quotidien pour une part considérable de la population. C’est aussi dégoûtant que fascinant. Dons qui nourrissent les églises... et leurs dirigeants Dans de nombreux cas, les fidèles s’impliquent dans la vie de leur église, en payant la dîme, en faisant des offrandes et parfois en participant à des collectes. Pour eux, donner est un acte de foi, car ce qu’ils donnent à Dieu leur sera rendu par des bénédictions. Cette générosité permet de financer les activités cultuelles, d’entretenir les édifices du culte, de soutenir les plus pauvres, mais elle semble aussi bénéficier, parfois largement, à ceux qui dirigent ces églises. Il est vrai que les églises sont devenues une entreprise en Afrique. Il est courant de voir des pasteurs vivre dans un luxe ostentatoire, tandis que leurs fidèles ne parviennent pas à joindre les deux bouts. Certains, pour justifier cette facilité, parlent de « grâce divine » ou du résultat d’une gestion stricte et providentielle. D’autres pensent que c’est la récompense après des années de sacrifice et de prières. Mais cela suffit-il pour expliquer des fortunes colossales ? Lire également : Côte d’Ivoire, les évangélistes entre business et influence hors norme Behanzin, l’occultiste qui jette une pierre dans l’étang Récemment, un nom est débattu : Behanzin. Cet homme, décrit dans certains cercles comme un occultiste, a déclaré que plusieurs hommes de Dieu auraient conclu des pactes avec les esprits afin d’obtenir des pouvoirs spirituels et, ce faisant, des richesses. Pour lui, ces accords occultes permettraient à certains pasteurs d’attirer les foules, de multiplier les miracles et d’affirmer leur autorité. En retour, ils abandonnent leur âme ou s’engagent dans des rituels occultes. Des déclarations spectaculaires qui suscitent à la fois colère et fascination. Est-il légitime de donner du crédit à ces déclarations ? Sont-elles fondées ? S’ils découlent plutôt d’une préoccupation pour le mal ? C’est difficile à dire. Mais il faut reconnaître que certains signes troublants doivent être pris en considération : des églises qui sortent de terre dans quelques mois, des comptes bancaires bien remplis, une couverture médiatique ostensible. Il serait toujours injuste, par principe, d’avoir le même regard sur tous les hommes de Dieu, dont beaucoup parmi eux travaillent avec sincérité. Investissant corps et âme dans leurs diverses missions d’accompagnement de leurs fidèles, certains n’hésitent pas à consacrer leurs revenus à la construction d’écoles, de dispensaires ou à l’aide aux plus pauvres. L’humilité, la prière et le service désintéressé sont valorisés. De plus, beaucoup de nos compatriotes trouvent leurs vraies consolations dans la foi. Les Eglises sont parfois le dernier refuge dans un monde devenu si incertain et leur cadre constitue un espace où s’expriment des peines et se cherchent des solutions dans un cadre de solidarité, tissé entre les membres. Donc, devrions-nous toujours avoir des soupçons sur chacun des chefs religieux, à partir du moment où ils réussissent ? Faut-il aller jusqu’à douter de la sincérité de leur engagement car ils roulent dans des gros cylindres, ou vivent dans des villas ? Peut-être que le seul véritable débat n’est pas tant l’origine de la richesse que la transparence et la cohérence entre le message prêché et le mode de vie affiché. Fidèles, médias et société civile : quel rôle pour une meilleure réglementation ? Les fidèles, pour leur part, ont aussi la parole. Ils peuvent poser des questions, exiger de la transparence. Pas pour se rebeller, mais pour comprendre. L’argent donné est souvent l’argent de leur effort. Les médias peuvent aussi aider à mettre en lumière ces situations, de manière rigoureuse et honnête, non pas à travers le prisme du sensationnalisme, mais en enquêtant, en croisant les informations données, en donnant la parole aux deux parties. Les pouvoirs religieux eux-mêmes pourraient encourager des règles éthiques, par exemple en rendant publics les budgets de l’église ou en formant les pasteurs à une saine gestion financière. Enfin, la question de la richesse des hommes de Dieu n’est pas seulement une question de religion, mais aussi de relation à la société, de confiance et d’équilibre entre spiritualité et matérialisme, un débat sensible qui peut être sain s’il est mené avec respect et clarté. En réalité, ce n’est pas tant la richesse elle-même qui pose problème que ce qu’elle représente : un symbole de succès ou un risque de défaite ? Un cadeau du ciel ou un piège mortel ? Une grâce donnée ou une illusion ? Et vous, partagez-vous ce regard sur l’évolution du paysage religieux en Côte d’Ivoire ? La richesse des chefs religieux vous inspire-t-elle confiance, méfiance... ou plutôt interrogations ?

(1) Répondre

Qsdqssssssssssssssssssssssssssssssssssssss / Quelles Sont Les Raisons Du Vatican Sur La Démission Du Pape François? / Que Se Passe t-Il Quand Le Pape Décède Ou Démissionne?

(Remonter)

Ivoireland - Copyright © 2012 - 2025 Tous droits réservés.
Avertissement: Chaque membre est responsable de tout ce qu'il/elle poste ou télécharge sur Ivoireland.