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Lundi, 9 Juin 2025 à 14:25

Choisir Une Spécialité En Médecine: Chirurgicale Ou Médicale, Sur Quels Critères?

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Kdeux Kdeux le 13 juin 2015 à 21:21

Salut,

Je viens d être reçu au concours d'internat en sciences médicales à l'Université, très bien placé d'ou mon problème de choix, je suis beaucoup porté sur la neurochirurgie, l'ophtalmologie, ou encore l'urologie, la radiologie, l'anesthésie et même la gynécologie.

Là se trouve mon problème, j'aime toute les spécialités chirurgicale, sauf la chirurgie générale qui n est pas si généraliste que ça, mais je dois choisir, et c'est pour bientôt, je compte sur vos points de vue, et le témoignage peut être d'internes ayant déjà étés confronté à ce problème, merci.

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Naomi Naomi le 14 juin 2015 à 17:27

8 points à considérer avant de choisir une spécialité médicale:

Pour faire un bon choix il faut que vous vous répondiez honnêtement aux questions concernant votre personnalité et vos préférences.


Point 1: Prenez chaque opportunité pour explorer!
-----------------------------------------------------------
Toutes les écoles de médecine exigent de leurs étudiants qu'ils passent par les 3 ans de rotations médicales suivantes: médecine interne, pédiatrie, obstétricien/gynécologue et chirurgie. Beaucoup exigent aussi la neurologie, médecine générale, médecine urgentiste et la radiologie. Ainsi, si vous vous intéressez à l'ophtalmologie ou l'orthopédie, vous vous demandez surement: "Quand est-ce que je vais savoir si je veux vraiment poursuivre cette spécialité?"
Certaines écoles fournissent du temps facultatif durant la troisième année, beaucoup d’autres non. En fait, vous disposez de l'été entre la 1ere et la 2eme année de médecine ainsi qu’un peu de temps au début de la 4eme année.
Un grand nombre de ces spécialités qui ne sont toujours pas dans la rotation exigée sont pourtant très compétitives, donc si vous attendez votre 4eme année pour en apprendre plus, vous aurez probablement raté le train! Les candidats victorieux dans ces spécialités compétitives ont déjà démontrées leur intérêt en complétant un internat dans leur spécialité choisie environ au milieu de leur 3eme année.
Ainsi, si vous avez ne serait-ce qu'une vague impression qu'une spécialité serait la bonne pour vous, suivez la dès à présent et essayez de compléter un stage facultatif avec des personnes clés dans votre département. Quelquefois, un sous-internat ou un stage dans un autre hôpital dans une autre école peuvent être une excellent façon de montrer votre intérêt à suivre un internat dans un domaine donné.


Point 2: Chirurgie ou diagnostiques?
------------------------------------------
La première chose à décider est: chirurgien ou diagnosticien? Etes-vous une personne manuelle? Aimez-vous construire et réparer les choses? Aimez-vous compléter des procédures (faire des points de suture)? Si la réponse est oui, vous êtes surement plus adapté pour la spécialité „chirurgie“. Si vous êtes quelqu'un qui aime vous creusez la tête sur un cas, réfléchir à travers un différentiel et discuter avec vos collègues, une spécialité „diagnostiques“ est surement votre tasse de thé.
Une fois la question „chirurgien ou diagnosticien“ résolue, vous aurez résolu la plus grosse part du puzzle. Si vous choisissez de vous tourner vers la chirurgie, les internats incluent la chirurgie générale, la gynécologie, l'anesthésie, et les spécialités chirurgicales incluent l'otorhinolaryngologie, l'ophtalmologie, la chirurgie orthopédique, la neurochirurgie, l'urologie et la chirurgie plastique.
Si vous choisissez les diagnostiques, les internats incluent la médecine interne, la médecine des urgences, médecine générale, pédiatrie, la neurologie, psychiatrie, radiologie, radiologie pour l’oncologie, la dermatologie et les pathologies. Bien sûr, la plupart des diagnosticiens font aussi des procédures, et les spécialistes chirurgiens passent du temps à faire des diagnostiques.


Point 3: Le Salaire: important mais pas la seule chose qui compte
-----------------------------------------------------------------------------
Beaucoup d’étudiants en médecine choisissent leur spécialité en se basant sur la compensation et les gros chiffres qu'ils voient dans leur future s’ils choisissent un domaine spécifique de la médecine. Par conséquent, les spécialités les plus compétitives sur le ring sont souvent les mieux payées: chirurgie plastique, orthopédique, otorhinolaryngologie, ophtalmologie, neurochirurgie, radiologie et dermatologie.
Le salaire est bien évidemment un facteur important à considérer lorsque vous vous imaginez dans 10 ans avec le type de vie que vous aimeriez avoir. Cependant je vous conseillerai de choisir et trouver un domaine qui vous passionne et vous intéresse. Dans 15 ans, peu importe combien d'argent vous gagnez, cette somme ne sera pas suffisante si vous êtes malheureux et devez être tiré hors du lit chaque matin.
Souvenez-vous aussi qu'il y a bien des choses que vous pouvez faire avec le statut de docteur. Si vous choisissez un domaine qui n'est pas aussi bien paye que les autres, par exemples les soins primaires, et plus tard vous travaillez en tant que consultant ou administrateur d'hôpital, vous pourriez gagner tout autant que votre ami de l'école de médecine qui aura choisi la radiologie.


Point 4: Le facteur beurk
------------------------------
La plupart des étudiants en médecine se moquent bien de voir un peu de sang. Apres tout, tout le monde doit réussir le cours d'anatomie et disséquer un cadavre humain pour passer le diplôme. Ceci étant dit, certains domaines de la médecine exigent une exposition constante au sang, excréments, urine, pus et vomi, en particulier les urgences ou la chirurgie générale.
Si vous préférez parler aux patients et ne pas voir trop de sang, psychiatrie ou neurologie pourraient être un bon choix pour vous.


Point 5: Connaissez-vous vous-même
--------------------------------------------
Soyez vrai et honnêtes avec vous-même en choisissant votre spécialité. Si vous adorez l'idée d’être un neurochirurgien mais votre orientation dans l'espace est horrible, ne courrez pas après une spécialité qui vous laisserait frustré. Vous pouvez enseigner beaucoup de choses à quelqu'un, mais l'orientation dans l'espace n'en fait pas partie.
Dans le même registre, si vous aimez prendre votre temps quand vous prenez des décisions et n'aimez pas les situations d'urgences, les urgences et l'anesthésie ne sont probablement pas pour vous. Si vous n’aimez pas travaillez avec des petites surfaces ou des choses délicates, l'ophtalmologie et l'otorhinolaryngologie ne vous rendront pas heureux. Si vous aimez l'idée de faire un examen pousse et de localiser un problème, la neurologie pourrait être votre meilleur choix.


Point 6: Niveau de compétition
-------------------------------------
Puisse que certaines spécialités fournissent un meilleur salaire que d’autres, certains domaines de la médecine sont plus compétitifs que d'autres. Les domaines les plus compétitifs sur le marché incluent la chirurgie orthopédique, l'otorhinolaryngologie, l'ophtalmologie, la neurochirurgie, la chirurgie plastique, la dermatologie et la radiologie. Malheureusement, de mauvaises notes peuvent être prohibitifs pour les étudiants cherchant à accéder à des internats dans ces domaines. Il est important d'être honnête avec vous-même sur ce terrain. Cela ne signifie pas que vous ne devriez pas essayer d'accéder au meilleur programme possible, mais si vous voulez vous diriger vers la dermatologie et que vous avez tout juste réussi la première étape de vos études, prenez un peu de recul et réfléchissez-y à deux fois. N'est-ce pas mieux d'être couplé avec votre second choix de spécialité plutôt que de ne rien avoir du tout? C’est votre choix.


Point 7: De la variété ou la même chose plusieurs fois?
----------------------------------------------------------------
Certaines spécialités penchent plus vers la variété alors que d'autres sont très spécialisées. La médecine interne, médecine générale, pédiatrie, neurologie et les urgences sont des domaines qui possèdent une immense variété de problèmes médicaux. Ils forment un contraste radical avec les domaines tels que la neurochirurgie ou l'urologie qui traitent un groupe de problèmes très spécifiques que vous devez pratiquer ad nauseam pour pouvoir vraiment les maitriser.
Si vous êtes quelqu'un qui souhaite être le meilleur du pays dans une technique chirurgicale spécifique, alors une spécialité chirurgicale vous comblera surement. Si vous souhaitez toucher à tout, voir un peu de tout tous les jours, alors suivez la voie de la médecine interne, médecine des familles, neurologie, pédiatrie ou médecine urgentiste.


Point 8: Vous devez aimer votre organe
-----------------------------------------------
Peu importe la spécialité que vous choisissez, il y aura toujours un peu de répétition dans ce que vous ferez. Vous verrez beaucoup d'otites si vous êtes pédiatre. Les gynécologues verront beaucoup d'organes génitaux féminins. Les chirurgiens orthopédiques verront beaucoup d'épaules et de genoux. Donc soyez sûr et certain que peu importe votre choix, vous aimez l'organe impliqué. Par exemple, si vous aimez le processus de l'accouchement mais n'aimez pas l'idée de vous occuper de vagins tous les jours, l'obstétrique ou la gynécologie ne sont probablement pas votre meilleur choix.

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Image de Études/Devoirs. 8 points à considérer avant de choisir une spécialité médicale: Pour faire un bon choix il faut que vous vous répondiez honnêtement aux questions concernant votre personnalité et vos préférences. Point 1: Prenez chaque opportunité pour explorer! ----------------------------------------------------------- Toutes les écoles de médecine exigent de leurs étudiants qu'ils passent par les 3 ans de rotations médicales suivantes: médecine interne, pédiatrie, obstétricien/gynécologue et chirurgie. Beaucoup exigent aussi la neurologie, médecine générale, médecine urgentiste et la radiologie. Ainsi, si vous vous intéressez à l'ophtalmologie ou l'orthopédie, vous vous demandez surement: "Quand est-ce que je vais savoir si je veux vraiment poursuivre cette spécialité?" Certaines écoles fournissent du temps facultatif durant la troisième année, beaucoup d’autres non. En fait, vous disposez de l'été entre la 1ere et la 2eme année de médecine ainsi qu’un peu de temps au début de la 4eme année. Un grand nombre de ces spécialités qui ne sont toujours pas dans la rotation exigée sont pourtant très compétitives, donc si vous attendez votre 4eme année pour en apprendre plus, vous aurez probablement raté le train! Les candidats victorieux dans ces spécialités compétitives ont déjà démontrées leur intérêt en complétant un internat dans leur spécialité choisie environ au milieu de leur 3eme année. Ainsi, si vous avez ne serait-ce qu'une vague impression qu'une spécialité serait la bonne pour vous, suivez la dès à présent et essayez de compléter un stage facultatif avec des personnes clés dans votre département. Quelquefois, un sous-internat ou un stage dans un autre hôpital dans une autre école peuvent être une excellent façon de montrer votre intérêt à suivre un internat dans un domaine donné. Point 2: Chirurgie ou diagnostiques? ------------------------------------------ La première chose à décider est: chirurgien ou diagnosticien? Etes-vous une personne manuelle? Aimez-vous construire et réparer les choses? Aimez-vous compléter des procédures (faire des points de suture)? Si la réponse est oui, vous êtes surement plus adapté pour la spécialité „chirurgie“. Si vous êtes quelqu'un qui aime vous creusez la tête sur un cas, réfléchir à travers un différentiel et discuter avec vos collègues, une spécialité „diagnostiques“ est surement votre tasse de thé. Une fois la question „chirurgien ou diagnosticien“ résolue, vous aurez résolu la plus grosse part du puzzle. Si vous choisissez de vous tourner vers la chirurgie, les internats incluent la chirurgie générale, la gynécologie, l'anesthésie, et les spécialités chirurgicales incluent l'otorhinolaryngologie, l'ophtalmologie, la chirurgie orthopédique, la neurochirurgie, l'urologie et la chirurgie plastique. Si vous choisissez les diagnostiques, les internats incluent la médecine interne, la médecine des urgences, médecine générale, pédiatrie, la neurologie, psychiatrie, radiologie, radiologie pour l’oncologie, la dermatologie et les pathologies. Bien sûr, la plupart des diagnosticiens font aussi des procédures, et les spécialistes chirurgiens passent du temps à faire des diagnostiques. Point 3: Le Salaire: important mais pas la seule chose qui compte ----------------------------------------------------------------------------- Beaucoup d’étudiants en médecine choisissent leur spécialité en se basant sur la compensation et les gros chiffres qu'ils voient dans leur future s’ils choisissent un domaine spécifique de la médecine. Par conséquent, les spécialités les plus compétitives sur le ring sont souvent les mieux payées: chirurgie plastique, orthopédique, otorhinolaryngologie, ophtalmologie, neurochirurgie, radiologie et dermatologie. Le salaire est bien évidemment un facteur important à considérer lorsque vous vous imaginez dans 10 ans avec le type de vie que vous aimeriez avoir. Cependant je vous conseillerai de choisir et trouver un domaine qui vous passionne et vous intéresse. Dans 15 ans, peu importe combien d'argent vous gagnez, cette somme ne sera pas suffisante si vous êtes malheureux et devez être tiré hors du lit chaque matin. Souvenez-vous aussi qu'il y a bien des choses que vous pouvez faire avec le statut de docteur. Si vous choisissez un domaine qui n'est pas aussi bien paye que les autres, par exemples les soins primaires, et plus tard vous travaillez en tant que consultant ou administrateur d'hôpital, vous pourriez gagner tout autant que votre ami de l'école de médecine qui aura choisi la radiologie. Point 4: Le facteur beurk ------------------------------ La plupart des étudiants en médecine se moquent bien de voir un peu de sang. Apres tout, tout le monde doit réussir le cours d'anatomie et disséquer un cadavre humain pour passer le diplôme. Ceci étant dit, certains domaines de la médecine exigent une exposition constante au sang, excréments, urine, pus et vomi, en particulier les urgences ou la chirurgie générale. Si vous préférez parler aux patients et ne pas voir trop de sang, psychiatrie ou neurologie pourraient être un bon choix pour vous. Point 5: Connaissez-vous vous-même -------------------------------------------- Soyez vrai et honnêtes avec vous-même en choisissant votre spécialité. Si vous adorez l'idée d’être un neurochirurgien mais votre orientation dans l'espace est horrible, ne courrez pas après une spécialité qui vous laisserait frustré. Vous pouvez enseigner beaucoup de choses à quelqu'un, mais l'orientation dans l'espace n'en fait pas partie. Dans le même registre, si vous aimez prendre votre temps quand vous prenez des décisions et n'aimez pas les situations d'urgences, les urgences et l'anesthésie ne sont probablement pas pour vous. Si vous n’aimez pas travaillez avec des petites surfaces ou des choses délicates, l'ophtalmologie et l'otorhinolaryngologie ne vous rendront pas heureux. Si vous aimez l'idée de faire un examen pousse et de localiser un problème, la neurologie pourrait être votre meilleur choix. Point 6: Niveau de compétition ------------------------------------- Puisse que certaines spécialités fournissent un meilleur salaire que d’autres, certains domaines de la médecine sont plus compétitifs que d'autres. Les domaines les plus compétitifs sur le marché incluent la chirurgie orthopédique, l'otorhinolaryngologie, l'ophtalmologie, la neurochirurgie, la chirurgie plastique, la dermatologie et la radiologie. Malheureusement, de mauvaises notes peuvent être prohibitifs pour les étudiants cherchant à accéder à des internats dans ces domaines. Il est important d'être honnête avec vous-même sur ce terrain. Cela ne signifie pas que vous ne devriez pas essayer d'accéder au meilleur programme possible, mais si vous voulez vous diriger vers la dermatologie et que vous avez tout juste réussi la première étape de vos études, prenez un peu de recul et réfléchissez-y à deux fois. N'est-ce pas mieux d'être couplé avec votre second choix de spécialité plutôt que de ne rien avoir du tout? C’est votre choix. Point 7: De la variété ou la même chose plusieurs fois? ---------------------------------------------------------------- Certaines spécialités penchent plus vers la variété alors que d'autres sont très spécialisées. La médecine interne, médecine générale, pédiatrie, neurologie et les urgences sont des domaines qui possèdent une immense variété de problèmes médicaux. Ils forment un contraste radical avec les domaines tels que la neurochirurgie ou l'urologie qui traitent un groupe de problèmes très spécifiques que vous devez pratiquer ad nauseam pour pouvoir vraiment les maitriser. Si vous êtes quelqu'un qui souhaite être le meilleur du pays dans une technique chirurgicale spécifique, alors une spécialité chirurgicale vous comblera surement. Si vous souhaitez toucher à tout, voir un peu de tout tous les jours, alors suivez la voie de la médecine interne, médecine des familles, neurologie, pédiatrie ou médecine urgentiste. Point 8: Vous devez aimer votre organe ----------------------------------------------- Peu importe la spécialité que vous choisissez, il y aura toujours un peu de répétition dans ce que vous ferez. Vous verrez beaucoup d'otites si vous êtes pédiatre. Les gynécologues verront beaucoup d'organes génitaux féminins. Les chirurgiens orthopédiques verront beaucoup d'épaules et de genoux. Donc soyez sûr et certain que peu importe votre choix, vous aimez l'organe impliqué. Par exemple, si vous aimez le processus de l'accouchement mais n'aimez pas l'idée de vous occuper de vagins tous les jours, l'obstétrique ou la gynécologie ne sont probablement pas votre meilleur choix.

Kdeux Kdeux le 15 juin 2015 à 5:52

Très intéressant, mais est ce que je peux avoir vos avis sur les spécialités comme la santé publique, l informatique biomédicale, l épidémiologie, qui sont pour dire un peu para médical,ça pourrait aider !!

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 21 mars 2024 à 19:30

Le passage vers la faculté de médecine est souvent perçu comme l’accomplissement d’un rêve. Mais très vite, une question se pose : quelle spécialité choisir ? Ce moment peut apparaître déroutant, tout comme il peut paraître difficile lorsque se décline une myriade de spécialités. Tandis que certains semblent sûrs de leur vocation, d’autres avancent dans le flou, dans la tentation du choix ou de l’hésitation, ce qui n’a rien d’étonnant. Choisir sa spécialité n’est pas un sprint, bien au contraire. C’est un processus qui prend du temps.

Identifier ce qui vous attire vraiment


Avant d’envisager ce que vous « devriez » faire, demandez-vous ce qui vous attire vraiment. Qu’aimez-vous faire dans la médecine ? La technique, la chirurgie, l’humain, la pédiatrie ou la psychiatrie ? Les maladies rares, les urgences, la recherche, les soins palliatifs, l’accompagnement au long cours ? Ne plus oublier de prendre des notes pendant ses stages, ses cours, ses rencontres. En notant ce qui vous émeut, ce qui vous intrigue. Ce qui n’est pas une réponse à trouver tout de suite. Mais écouter les petits signaux qui émergent. Ce sont souvent eux qui pointent le bon chemin.

La théorie n’est pas tout. La pratique l’est aussi ; il convient d’aller vous frotter à plusieurs spécialités, de profiter des stages cliniques pour rencontrer différents services. Si vous le pouvez, demandez à assister à des consultations, de voir des blocs opératoires, des réunions d’équipe, etc. Chaque secteur a ses ambiances, ses rythmes, ses cultures.

Échanger avec des internes ou des médecins qui exercent peut également vous aider à comprendre ce que vit un professionnel dans sa pratique. Vous pourriez être étonné par des spécialités que vous pensiez peu attrayantes, mais qui pourtant, vous séduiraient, tandis que certaines qui vous paraissaient idéales dans les brochures ne vous satisferaient pas du tout éventuellement.

[i]Vous serez intéressé par : Comment choisir sa spécialité en médecine : 5 conseils pour ne pas se tromper

Tenir compte de vos qualités personnelles


Il est important de faire un bilan de ses atouts et de ses limites. Avez-vous le goût du stress ? Êtes-vous à l’aise dans l’urgence ? Préférez-vous travailler seul ou au sein d’une équipe ? Supportez-vous la pression des décisions rapides ? Est-ce que vous avez de la patience pour des patients souffrant de pathologies chroniques ? Chaque spécialité nécessite des qualités différentes. L’objectif n’est pas de se juger mais de se connaître afin de s’orienter vers un secteur d’activité où l’on se sentira bien sur la longueur.

Au-delà de la passion, la vie professionnelle a ses contraintes concrètes. Certaines spécialités exigent des années d’études supplémentaires, ou des gardes particulièrement nombreuses, ou un engagement émotionnel fort. D’autres permettent plus de souplesse, plus d’harmonie avec la famille. Renseignez-vous aussi sur les débouchés, les modalités d’exercice, les zones géographiques où la spécialité est recherchée. Il ne s’agit pas de choisir uniquement selon des critères d’argent ou de confort, il ne faut pas les négliger. Il faut pouvoir bâtir une vie stable dans le secteur choisit.

Les retours d’expérience sont d’un grand intérêt. Parlez-en aux enseignants, aux encadrants de stage, ou encore aux anciens étudiants ayant fait le choix de leur spécialité. Posez des questions concrètes : comment vivent-ils leur spécialité au quotidien ? Qu’auraient-ils souhaité savoir avant de s’engager ? Qu’est-ce qui leur plaît toujours, plusieurs années après ?

Ces échanges permettront d’ouvrir des horizons que vous ne seriez pas en mesure de concevoir tout seul. Gardez cependant à l’esprit que les parcours sont singuliers. Ce qui va à l’un n’ira pas forcément à l’autre. Ne vous comparez pas et ne vous dévalorisez pas.


https://www.youtube.com/watch?v=gfK19GFgDwM

Faire la paix entre rêve et réalité


Il est possible et fréquent que vous ayez un coup de cœur pour une spécialité qui est à la fois très prisée, mais ne vous correspond pas : n’abandonnez pas! Il arrive parfois qu’en chemin, on ait l’opportunité de découvrir d’autres voies passionnantes ! Il existe en réalité mille manières de faire de la médecine, avec sens et engagement.

Certains aspirent à être chirurgiens mais se retrouvent dans le bonheur de faire de la médecine générale. D’autres pensaient faire de la pédiatrie mais trouvent leur bonheur dans la santé publique, … le plus beau métier du monde est ainsi fait qu’il y a toujours des possibilités pour toutes les vocations. Ne vous laissez pas écraser par la pression d’un choix rapide. Il n’y a pas de mal à changer d’avis, à hésiter, à s’y prendre … un peu tard. L’essentiel est d’aborder ce chemin avec sincérité envers vous-même.

Prenez le temps de bien vous poser les bonnes questions, de tester, de discuter. Ne réveillez pas ce choix après plusieurs années. Quelques mois de réflexion, valent peut-être mieux que quelques années de regret. Choisir sa spécialité ne se résume pas à cocher une case sur un formulaire. Il s’agit de se projeter dans la vie que l’on a envie de mener. De mettre en adéquation ses désirs, son potentiel et les réalités du métier. C’est aussi accepter que ce choix ne se construise pas en quelques heures, mais au gré des expériences et des rencontres.

La médecine, elle, propose une grande variété de voies. Il existe forcément une voie qui vous convient, même si vous ne l’avez pas encore décelée. Alors, selon vous, comment mieux accompagner les étudiants en médecine dans ce moment charnière de leur cursus ?

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Image de Études/Devoirs. Le passage vers la faculté de médecine est souvent perçu comme l’accomplissement d’un rêve. Mais très vite, une question se pose : quelle spécialité choisir ? Ce moment peut apparaître déroutant, tout comme il peut paraître difficile lorsque se décline une myriade de spécialités. Tandis que certains semblent sûrs de leur vocation, d’autres avancent dans le flou, dans la tentation du choix ou de l’hésitation, ce qui n’a rien d’étonnant. Choisir sa spécialité n’est pas un sprint, bien au contraire. C’est un processus qui prend du temps. Identifier ce qui vous attire vraiment Avant d’envisager ce que vous « devriez » faire, demandez-vous ce qui vous attire vraiment. Qu’aimez-vous faire dans la médecine ? La technique, la chirurgie, l’humain, la pédiatrie ou la psychiatrie ? Les maladies rares, les urgences, la recherche, les soins palliatifs, l’accompagnement au long cours ? Ne plus oublier de prendre des notes pendant ses stages, ses cours, ses rencontres. En notant ce qui vous émeut, ce qui vous intrigue. Ce qui n’est pas une réponse à trouver tout de suite. Mais écouter les petits signaux qui émergent. Ce sont souvent eux qui pointent le bon chemin. La théorie n’est pas tout. La pratique l’est aussi ; il convient d’aller vous frotter à plusieurs spécialités, de profiter des stages cliniques pour rencontrer différents services. Si vous le pouvez, demandez à assister à des consultations, de voir des blocs opératoires, des réunions d’équipe, etc. Chaque secteur a ses ambiances, ses rythmes, ses cultures. Échanger avec des internes ou des médecins qui exercent peut également vous aider à comprendre ce que vit un professionnel dans sa pratique. Vous pourriez être étonné par des spécialités que vous pensiez peu attrayantes, mais qui pourtant, vous séduiraient, tandis que certaines qui vous paraissaient idéales dans les brochures ne vous satisferaient pas du tout éventuellement. Vous serez intéressé par : Comment choisir sa spécialité en médecine : 5 conseils pour ne pas se tromper Tenir compte de vos qualités personnelles Il est important de faire un bilan de ses atouts et de ses limites. Avez-vous le goût du stress ? Êtes-vous à l’aise dans l’urgence ? Préférez-vous travailler seul ou au sein d’une équipe ? Supportez-vous la pression des décisions rapides ? Est-ce que vous avez de la patience pour des patients souffrant de pathologies chroniques ? Chaque spécialité nécessite des qualités différentes. L’objectif n’est pas de se juger mais de se connaître afin de s’orienter vers un secteur d’activité où l’on se sentira bien sur la longueur. Au-delà de la passion, la vie professionnelle a ses contraintes concrètes. Certaines spécialités exigent des années d’études supplémentaires, ou des gardes particulièrement nombreuses, ou un engagement émotionnel fort. D’autres permettent plus de souplesse, plus d’harmonie avec la famille. Renseignez-vous aussi sur les débouchés, les modalités d’exercice, les zones géographiques où la spécialité est recherchée. Il ne s’agit pas de choisir uniquement selon des critères d’argent ou de confort, il ne faut pas les négliger. Il faut pouvoir bâtir une vie stable dans le secteur choisit. Les retours d’expérience sont d’un grand intérêt. Parlez-en aux enseignants, aux encadrants de stage, ou encore aux anciens étudiants ayant fait le choix de leur spécialité. Posez des questions concrètes : comment vivent-ils leur spécialité au quotidien ? Qu’auraient-ils souhaité savoir avant de s’engager ? Qu’est-ce qui leur plaît toujours, plusieurs années après ? Ces échanges permettront d’ouvrir des horizons que vous ne seriez pas en mesure de concevoir tout seul. Gardez cependant à l’esprit que les parcours sont singuliers. Ce qui va à l’un n’ira pas forcément à l’autre. Ne vous comparez pas et ne vous dévalorisez pas. Faire la paix entre rêve et réalité Il est possible et fréquent que vous ayez un coup de cœur pour une spécialité qui est à la fois très prisée, mais ne vous correspond pas : n’abandonnez pas! Il arrive parfois qu’en chemin, on ait l’opportunité de découvrir d’autres voies passionnantes ! Il existe en réalité mille manières de faire de la médecine, avec sens et engagement. Certains aspirent à être chirurgiens mais se retrouvent dans le bonheur de faire de la médecine générale. D’autres pensaient faire de la pédiatrie mais trouvent leur bonheur dans la santé publique, … le plus beau métier du monde est ainsi fait qu’il y a toujours des possibilités pour toutes les vocations. Ne vous laissez pas écraser par la pression d’un choix rapide. Il n’y a pas de mal à changer d’avis, à hésiter, à s’y prendre … un peu tard. L’essentiel est d’aborder ce chemin avec sincérité envers vous-même. Prenez le temps de bien vous poser les bonnes questions, de tester, de discuter. Ne réveillez pas ce choix après plusieurs années. Quelques mois de réflexion, valent peut-être mieux que quelques années de regret. Choisir sa spécialité ne se résume pas à cocher une case sur un formulaire. Il s’agit de se projeter dans la vie que l’on a envie de mener. De mettre en adéquation ses désirs, son potentiel et les réalités du métier. C’est aussi accepter que ce choix ne se construise pas en quelques heures, mais au gré des expériences et des rencontres. La médecine, elle, propose une grande variété de voies. Il existe forcément une voie qui vous convient, même si vous ne l’avez pas encore décelée. Alors, selon vous, comment mieux accompagner les étudiants en médecine dans ce moment charnière de leur cursus ?

Deuxième Image de Études/Devoirs. Le passage vers la faculté de médecine est souvent perçu comme l’accomplissement d’un rêve. Mais très vite, une question se pose : quelle spécialité choisir ? Ce moment peut apparaître déroutant, tout comme il peut paraître difficile lorsque se décline une myriade de spécialités. Tandis que certains semblent sûrs de leur vocation, d’autres avancent dans le flou, dans la tentation du choix ou de l’hésitation, ce qui n’a rien d’étonnant. Choisir sa spécialité n’est pas un sprint, bien au contraire. C’est un processus qui prend du temps. Identifier ce qui vous attire vraiment Avant d’envisager ce que vous « devriez » faire, demandez-vous ce qui vous attire vraiment. Qu’aimez-vous faire dans la médecine ? La technique, la chirurgie, l’humain, la pédiatrie ou la psychiatrie ? Les maladies rares, les urgences, la recherche, les soins palliatifs, l’accompagnement au long cours ? Ne plus oublier de prendre des notes pendant ses stages, ses cours, ses rencontres. En notant ce qui vous émeut, ce qui vous intrigue. Ce qui n’est pas une réponse à trouver tout de suite. Mais écouter les petits signaux qui émergent. Ce sont souvent eux qui pointent le bon chemin. La théorie n’est pas tout. La pratique l’est aussi ; il convient d’aller vous frotter à plusieurs spécialités, de profiter des stages cliniques pour rencontrer différents services. Si vous le pouvez, demandez à assister à des consultations, de voir des blocs opératoires, des réunions d’équipe, etc. Chaque secteur a ses ambiances, ses rythmes, ses cultures. Échanger avec des internes ou des médecins qui exercent peut également vous aider à comprendre ce que vit un professionnel dans sa pratique. Vous pourriez être étonné par des spécialités que vous pensiez peu attrayantes, mais qui pourtant, vous séduiraient, tandis que certaines qui vous paraissaient idéales dans les brochures ne vous satisferaient pas du tout éventuellement. Vous serez intéressé par : Comment choisir sa spécialité en médecine : 5 conseils pour ne pas se tromper Tenir compte de vos qualités personnelles Il est important de faire un bilan de ses atouts et de ses limites. Avez-vous le goût du stress ? Êtes-vous à l’aise dans l’urgence ? Préférez-vous travailler seul ou au sein d’une équipe ? Supportez-vous la pression des décisions rapides ? Est-ce que vous avez de la patience pour des patients souffrant de pathologies chroniques ? Chaque spécialité nécessite des qualités différentes. L’objectif n’est pas de se juger mais de se connaître afin de s’orienter vers un secteur d’activité où l’on se sentira bien sur la longueur. Au-delà de la passion, la vie professionnelle a ses contraintes concrètes. Certaines spécialités exigent des années d’études supplémentaires, ou des gardes particulièrement nombreuses, ou un engagement émotionnel fort. D’autres permettent plus de souplesse, plus d’harmonie avec la famille. Renseignez-vous aussi sur les débouchés, les modalités d’exercice, les zones géographiques où la spécialité est recherchée. Il ne s’agit pas de choisir uniquement selon des critères d’argent ou de confort, il ne faut pas les négliger. Il faut pouvoir bâtir une vie stable dans le secteur choisit. Les retours d’expérience sont d’un grand intérêt. Parlez-en aux enseignants, aux encadrants de stage, ou encore aux anciens étudiants ayant fait le choix de leur spécialité. Posez des questions concrètes : comment vivent-ils leur spécialité au quotidien ? Qu’auraient-ils souhaité savoir avant de s’engager ? Qu’est-ce qui leur plaît toujours, plusieurs années après ? Ces échanges permettront d’ouvrir des horizons que vous ne seriez pas en mesure de concevoir tout seul. Gardez cependant à l’esprit que les parcours sont singuliers. Ce qui va à l’un n’ira pas forcément à l’autre. Ne vous comparez pas et ne vous dévalorisez pas. Faire la paix entre rêve et réalité Il est possible et fréquent que vous ayez un coup de cœur pour une spécialité qui est à la fois très prisée, mais ne vous correspond pas : n’abandonnez pas! Il arrive parfois qu’en chemin, on ait l’opportunité de découvrir d’autres voies passionnantes ! Il existe en réalité mille manières de faire de la médecine, avec sens et engagement. Certains aspirent à être chirurgiens mais se retrouvent dans le bonheur de faire de la médecine générale. D’autres pensaient faire de la pédiatrie mais trouvent leur bonheur dans la santé publique, … le plus beau métier du monde est ainsi fait qu’il y a toujours des possibilités pour toutes les vocations. Ne vous laissez pas écraser par la pression d’un choix rapide. Il n’y a pas de mal à changer d’avis, à hésiter, à s’y prendre … un peu tard. L’essentiel est d’aborder ce chemin avec sincérité envers vous-même. Prenez le temps de bien vous poser les bonnes questions, de tester, de discuter. Ne réveillez pas ce choix après plusieurs années. Quelques mois de réflexion, valent peut-être mieux que quelques années de regret. Choisir sa spécialité ne se résume pas à cocher une case sur un formulaire. Il s’agit de se projeter dans la vie que l’on a envie de mener. De mettre en adéquation ses désirs, son potentiel et les réalités du métier. C’est aussi accepter que ce choix ne se construise pas en quelques heures, mais au gré des expériences et des rencontres. La médecine, elle, propose une grande variété de voies. Il existe forcément une voie qui vous convient, même si vous ne l’avez pas encore décelée. Alors, selon vous, comment mieux accompagner les étudiants en médecine dans ce moment charnière de leur cursus ?

Troisième Image de Études/Devoirs. Le passage vers la faculté de médecine est souvent perçu comme l’accomplissement d’un rêve. Mais très vite, une question se pose : quelle spécialité choisir ? Ce moment peut apparaître déroutant, tout comme il peut paraître difficile lorsque se décline une myriade de spécialités. Tandis que certains semblent sûrs de leur vocation, d’autres avancent dans le flou, dans la tentation du choix ou de l’hésitation, ce qui n’a rien d’étonnant. Choisir sa spécialité n’est pas un sprint, bien au contraire. C’est un processus qui prend du temps. Identifier ce qui vous attire vraiment Avant d’envisager ce que vous « devriez » faire, demandez-vous ce qui vous attire vraiment. Qu’aimez-vous faire dans la médecine ? La technique, la chirurgie, l’humain, la pédiatrie ou la psychiatrie ? Les maladies rares, les urgences, la recherche, les soins palliatifs, l’accompagnement au long cours ? Ne plus oublier de prendre des notes pendant ses stages, ses cours, ses rencontres. En notant ce qui vous émeut, ce qui vous intrigue. Ce qui n’est pas une réponse à trouver tout de suite. Mais écouter les petits signaux qui émergent. Ce sont souvent eux qui pointent le bon chemin. La théorie n’est pas tout. La pratique l’est aussi ; il convient d’aller vous frotter à plusieurs spécialités, de profiter des stages cliniques pour rencontrer différents services. Si vous le pouvez, demandez à assister à des consultations, de voir des blocs opératoires, des réunions d’équipe, etc. Chaque secteur a ses ambiances, ses rythmes, ses cultures. Échanger avec des internes ou des médecins qui exercent peut également vous aider à comprendre ce que vit un professionnel dans sa pratique. Vous pourriez être étonné par des spécialités que vous pensiez peu attrayantes, mais qui pourtant, vous séduiraient, tandis que certaines qui vous paraissaient idéales dans les brochures ne vous satisferaient pas du tout éventuellement. Vous serez intéressé par : Comment choisir sa spécialité en médecine : 5 conseils pour ne pas se tromper Tenir compte de vos qualités personnelles Il est important de faire un bilan de ses atouts et de ses limites. Avez-vous le goût du stress ? Êtes-vous à l’aise dans l’urgence ? Préférez-vous travailler seul ou au sein d’une équipe ? Supportez-vous la pression des décisions rapides ? Est-ce que vous avez de la patience pour des patients souffrant de pathologies chroniques ? Chaque spécialité nécessite des qualités différentes. L’objectif n’est pas de se juger mais de se connaître afin de s’orienter vers un secteur d’activité où l’on se sentira bien sur la longueur. Au-delà de la passion, la vie professionnelle a ses contraintes concrètes. Certaines spécialités exigent des années d’études supplémentaires, ou des gardes particulièrement nombreuses, ou un engagement émotionnel fort. D’autres permettent plus de souplesse, plus d’harmonie avec la famille. Renseignez-vous aussi sur les débouchés, les modalités d’exercice, les zones géographiques où la spécialité est recherchée. Il ne s’agit pas de choisir uniquement selon des critères d’argent ou de confort, il ne faut pas les négliger. Il faut pouvoir bâtir une vie stable dans le secteur choisit. Les retours d’expérience sont d’un grand intérêt. Parlez-en aux enseignants, aux encadrants de stage, ou encore aux anciens étudiants ayant fait le choix de leur spécialité. Posez des questions concrètes : comment vivent-ils leur spécialité au quotidien ? Qu’auraient-ils souhaité savoir avant de s’engager ? Qu’est-ce qui leur plaît toujours, plusieurs années après ? Ces échanges permettront d’ouvrir des horizons que vous ne seriez pas en mesure de concevoir tout seul. Gardez cependant à l’esprit que les parcours sont singuliers. Ce qui va à l’un n’ira pas forcément à l’autre. Ne vous comparez pas et ne vous dévalorisez pas. Faire la paix entre rêve et réalité Il est possible et fréquent que vous ayez un coup de cœur pour une spécialité qui est à la fois très prisée, mais ne vous correspond pas : n’abandonnez pas! Il arrive parfois qu’en chemin, on ait l’opportunité de découvrir d’autres voies passionnantes ! Il existe en réalité mille manières de faire de la médecine, avec sens et engagement. Certains aspirent à être chirurgiens mais se retrouvent dans le bonheur de faire de la médecine générale. D’autres pensaient faire de la pédiatrie mais trouvent leur bonheur dans la santé publique, … le plus beau métier du monde est ainsi fait qu’il y a toujours des possibilités pour toutes les vocations. Ne vous laissez pas écraser par la pression d’un choix rapide. Il n’y a pas de mal à changer d’avis, à hésiter, à s’y prendre … un peu tard. L’essentiel est d’aborder ce chemin avec sincérité envers vous-même. Prenez le temps de bien vous poser les bonnes questions, de tester, de discuter. Ne réveillez pas ce choix après plusieurs années. Quelques mois de réflexion, valent peut-être mieux que quelques années de regret. Choisir sa spécialité ne se résume pas à cocher une case sur un formulaire. Il s’agit de se projeter dans la vie que l’on a envie de mener. De mettre en adéquation ses désirs, son potentiel et les réalités du métier. C’est aussi accepter que ce choix ne se construise pas en quelques heures, mais au gré des expériences et des rencontres. La médecine, elle, propose une grande variété de voies. Il existe forcément une voie qui vous convient, même si vous ne l’avez pas encore décelée. Alors, selon vous, comment mieux accompagner les étudiants en médecine dans ce moment charnière de leur cursus ?

Quatrième Image de Études/Devoirs. Le passage vers la faculté de médecine est souvent perçu comme l’accomplissement d’un rêve. Mais très vite, une question se pose : quelle spécialité choisir ? Ce moment peut apparaître déroutant, tout comme il peut paraître difficile lorsque se décline une myriade de spécialités. Tandis que certains semblent sûrs de leur vocation, d’autres avancent dans le flou, dans la tentation du choix ou de l’hésitation, ce qui n’a rien d’étonnant. Choisir sa spécialité n’est pas un sprint, bien au contraire. C’est un processus qui prend du temps. Identifier ce qui vous attire vraiment Avant d’envisager ce que vous « devriez » faire, demandez-vous ce qui vous attire vraiment. Qu’aimez-vous faire dans la médecine ? La technique, la chirurgie, l’humain, la pédiatrie ou la psychiatrie ? Les maladies rares, les urgences, la recherche, les soins palliatifs, l’accompagnement au long cours ? Ne plus oublier de prendre des notes pendant ses stages, ses cours, ses rencontres. En notant ce qui vous émeut, ce qui vous intrigue. Ce qui n’est pas une réponse à trouver tout de suite. Mais écouter les petits signaux qui émergent. Ce sont souvent eux qui pointent le bon chemin. La théorie n’est pas tout. La pratique l’est aussi ; il convient d’aller vous frotter à plusieurs spécialités, de profiter des stages cliniques pour rencontrer différents services. Si vous le pouvez, demandez à assister à des consultations, de voir des blocs opératoires, des réunions d’équipe, etc. Chaque secteur a ses ambiances, ses rythmes, ses cultures. Échanger avec des internes ou des médecins qui exercent peut également vous aider à comprendre ce que vit un professionnel dans sa pratique. Vous pourriez être étonné par des spécialités que vous pensiez peu attrayantes, mais qui pourtant, vous séduiraient, tandis que certaines qui vous paraissaient idéales dans les brochures ne vous satisferaient pas du tout éventuellement. Vous serez intéressé par : Comment choisir sa spécialité en médecine : 5 conseils pour ne pas se tromper Tenir compte de vos qualités personnelles Il est important de faire un bilan de ses atouts et de ses limites. Avez-vous le goût du stress ? Êtes-vous à l’aise dans l’urgence ? Préférez-vous travailler seul ou au sein d’une équipe ? Supportez-vous la pression des décisions rapides ? Est-ce que vous avez de la patience pour des patients souffrant de pathologies chroniques ? Chaque spécialité nécessite des qualités différentes. L’objectif n’est pas de se juger mais de se connaître afin de s’orienter vers un secteur d’activité où l’on se sentira bien sur la longueur. Au-delà de la passion, la vie professionnelle a ses contraintes concrètes. Certaines spécialités exigent des années d’études supplémentaires, ou des gardes particulièrement nombreuses, ou un engagement émotionnel fort. D’autres permettent plus de souplesse, plus d’harmonie avec la famille. Renseignez-vous aussi sur les débouchés, les modalités d’exercice, les zones géographiques où la spécialité est recherchée. Il ne s’agit pas de choisir uniquement selon des critères d’argent ou de confort, il ne faut pas les négliger. Il faut pouvoir bâtir une vie stable dans le secteur choisit. Les retours d’expérience sont d’un grand intérêt. Parlez-en aux enseignants, aux encadrants de stage, ou encore aux anciens étudiants ayant fait le choix de leur spécialité. Posez des questions concrètes : comment vivent-ils leur spécialité au quotidien ? Qu’auraient-ils souhaité savoir avant de s’engager ? Qu’est-ce qui leur plaît toujours, plusieurs années après ? Ces échanges permettront d’ouvrir des horizons que vous ne seriez pas en mesure de concevoir tout seul. Gardez cependant à l’esprit que les parcours sont singuliers. Ce qui va à l’un n’ira pas forcément à l’autre. Ne vous comparez pas et ne vous dévalorisez pas. Faire la paix entre rêve et réalité Il est possible et fréquent que vous ayez un coup de cœur pour une spécialité qui est à la fois très prisée, mais ne vous correspond pas : n’abandonnez pas! Il arrive parfois qu’en chemin, on ait l’opportunité de découvrir d’autres voies passionnantes ! Il existe en réalité mille manières de faire de la médecine, avec sens et engagement. Certains aspirent à être chirurgiens mais se retrouvent dans le bonheur de faire de la médecine générale. D’autres pensaient faire de la pédiatrie mais trouvent leur bonheur dans la santé publique, … le plus beau métier du monde est ainsi fait qu’il y a toujours des possibilités pour toutes les vocations. Ne vous laissez pas écraser par la pression d’un choix rapide. Il n’y a pas de mal à changer d’avis, à hésiter, à s’y prendre … un peu tard. L’essentiel est d’aborder ce chemin avec sincérité envers vous-même. Prenez le temps de bien vous poser les bonnes questions, de tester, de discuter. Ne réveillez pas ce choix après plusieurs années. Quelques mois de réflexion, valent peut-être mieux que quelques années de regret. Choisir sa spécialité ne se résume pas à cocher une case sur un formulaire. Il s’agit de se projeter dans la vie que l’on a envie de mener. De mettre en adéquation ses désirs, son potentiel et les réalités du métier. C’est aussi accepter que ce choix ne se construise pas en quelques heures, mais au gré des expériences et des rencontres. La médecine, elle, propose une grande variété de voies. Il existe forcément une voie qui vous convient, même si vous ne l’avez pas encore décelée. Alors, selon vous, comment mieux accompagner les étudiants en médecine dans ce moment charnière de leur cursus ?

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