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Dimanche, 15 Juin 2025 à 3:40

J'Ai Perdu La Complicité De Ma Camarade Dont Je Suis Secrètement Amoureux

Forum Ivoireland / Amour/Couple / J'Ai Perdu La Complicité De Ma Camarade Dont Je Suis Secrètement Amoureux (2739 Vues)

Je n'Arrive Plus À Ressentir Des Sentiments Amoureux: Que Faire? / Peut-On Réapprendre À Aimer Ou Doit On Accepter Que C'Est Peine Perdu? / Qu'est Ce Que L'amour? Comment Savoir Si On Est Amoureux? (2) (3) (4)

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Amader Amader le 8 juin 2015 à 16:37

Je suis amoureux d'une camarade de classe et je ne lui ai jamais dit, on causait très bien en classe comme par texto, mais depuis un certain moment elle ne répond plus à mes textos...

Qu'en pensez-vous?

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Naomi Naomi le 9 juin 2015 à 2:24

Peut-être elle est en couple et n'a plus ton temps?

En tous cas une fille intéressée répond toujours... Passe à autre chose, peut être qu'avec le temps elle reviendra vers toi... CQFD

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Benito10 Benito10 le 13 juin 2015 à 19:22

tu ne lui as rien dis. donc c'est a el mm son nivo. alors te tracasses pas. el reviendras

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georgeslake georgeslake le 14 juin 2015 à 21:46

c'est possible qu'elle aussi soit amoureuse de toi, peut-être qu'elle en a eu marre d'attendre que tu fasse le premier pas et elle est allée voir ailleurs. fait tout ce que tu peux pour la rencontrer et discute sérieusement avec elle. là tu sera fixé

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Coeurtisse1 Coeurtisse1 le 17 juin 2015 à 20:15

fallait lui dire que tu l'aimais maintenant ces trop tard cherche toi une autre parce qu'elle aussi attendait la même chose que toi

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Amader Amader le 19 juin 2015 à 20:40

georgeslake:
c'est possible qu'elle aussi soit amoureuse de toi, peut-être qu'elle en a eu marre d'attendre que tu fasse le premier pas et elle est allée voir ailleurs. fait tout ce que tu peux pour la rencontrer et discute sérieusement avec elle. là tu sera fixé
mai maitmnt je veu lui.avoue mon amour mais je sais pa comment faire et par quoi commencé

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Rolby3 Rolby3 le 24 juin 2015 à 11:05

Naomi:
Peut-être elle est en couple et n'a plus ton temps?

En tous cas une fille intéressée répond toujours... Passe à autre chose, peut être qu'avec le temps elle reviendra vers toi... CQFD
exactement

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RyaneCoeurly RyaneCoeurly le 27 juin 2015 à 1:50

prend ton courage et sois clair et franche avec elle tu verras

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LudovickBaddo LudovickBaddo le 27 juin 2015 à 8:19

Naomi:
Peut-être elle est en couple et n'a plus ton temps?

En tous cas une fille intéressée répond toujours... Passe à autre chose, peut être qu'avec le temps elle reviendra vers toi... CQFD
Tu as raison

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DavidLover DavidLover le 28 juin 2015 à 1:08

LudovickBaddo:
Tu as raison
salut les amis aidez moi j,ai un serieux probleme. j,ai suis avec une fille depuis l,annee passer .elle es avec moi mais elle ne m,aime pas car elle me trompe avec autre et quand je parle ça ne lui dit rien et puis ce qui m,enervre es que quand je veut la voir souvent elle refuse meme pour les rapport mais elle es toujour avec moi et j,arrive pas aussi a l,enbandooner. svp j,ai bsoin de vos conseilles.

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Askaff Askaff le 28 juin 2015 à 3:35

Naomi:
Peut-être elle est en couple et n'a plus ton temps?

En tous cas une fille intéressée répond toujours... Passe à autre chose, peut être qu'avec le temps elle reviendra vers toi... CQFD
Ben donc arrete les texto et dit la en face que tu l'aime sans esiter .si elle te repond par oui. tant mieux et si elle dis non. alors cherche toi une autre surtout compte pas sur les texto mais plutot de ce qui vient de ta langue face a face.
bonne chance.

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Askaff Askaff le 28 juin 2015 à 3:39

DavidLover:
salut les amis aidez moi j,ai un serieux probleme. j,ai suis avec une fille depuis l,annee passer .elle es avec moi mais elle ne m,aime pas car elle me trompe avec autre et quand je parle ça ne lui dit rien et puis ce qui m,enervre es que quand je veut la voir souvent elle refuse meme pour les rapport mais elle es toujour avec moi et j,arrive pas aussi a l,enbandooner. svp j,ai bsoin de vos conseilles.
soit un homme plaque là si elle t'aime pas .cherche celle qui t'aime.
car la femme ne peut pas aimer elle ne connait que amour .

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Samy39 Samy39 le 15 juillet 2015 à 8:41

tu dois te decide soite tu vas la voire soite tu zap

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RomeoIvoire RomeoIvoire le 27 février 2024 à 21:16

L’amour se fait sans effusion médiatique, il s’infiltre lentement dans les gestes légers, les regards échangés, les chuchotements partagés. Parfois, il bute sur l’obstacle d’un silence pesant. Le récit présente la lente déliquescence d’une relation tissée sur les bancs de l’école, entre deux jeunes gens dont l’un voit naître, en lui, un sentiment qui n’ose se nommer. Intime, la mise en récit laisse jusqu’au bout les questions en suspens.

Quand l’échange devient refuge


Nous sommes plongés dans un environnement connu : une école, les journées de cours, de devoirs, de bribes de conversations échangées dans l’espace resserré de la cour entre deux coups de sonnette. Dans cet espace de socialisation se glisse une présence, celle d’une camarade, qui lui serait plus sensible qu’il ne se l’était d’abord avoué. Une camarade de classe certes. Mais elle devient aussi peu à peu celle avec qui les conversations sont presque instinctives, par nécessité. Les mots échangés en face-à-face, les messages de soirée, les rires complices font leur nid pour s’envoler vers un alliage qui est finalement celui qu’il considère désormais comme précieux et intime.

Il ressent pourtant un état plus impérieux qui s’installe en lui. Ce n’est pas un simple sentiment d’amitié. Il attend ses messages. Attend d’apercevoir ses réactions. Attend son regard. Mais il garde secrète cette épiphanie amoureuse. Par crainte sans doute de briser le précieux équilibre. Par nécessité peut-être de résoudre, mieux, la question de ce qu’il ressent. Mais voilà, une rupture dans cette harmonie s’annonce plus redoutable que tout ce qu’il aurait pu redouter.

Un jour, simplement, elle ne répond plus. Plus de messages. Plus de bonnes paroles dans les couloirs. Comme si un rideau invisible les séparait. Le jeune se rend alors compte de la situation, reprend les échanges, se souvient des dernières conversations. Rien d’anormal. Pourtant, quelque chose a changé.

Ce silence devient pesant. Portant son lot de doutes. D’incompréhension. Il se demande s’il a fait quelque chose de mal. Aurait-il dû parler plus tôt, ouvrir son cœur ? Ou à l’inverse, s’est-il trop attaché à une amitié qui n’existait pas ? Ce retrait brutal renvoie l’adolescent à lui-même, le trouble. Chaque message jamais reçu, comme chaque échange non réalisé, devient pour lui un petit vide. La froideur des échanges façonne l’idée d’un lien devenu cassé. Et il ne parvient pas à comprendre pourquoi.

Les signes qu’on n’ose plus lire


Malgré le silence résonnant, ressurgissent des souvenirs épars. Il revit ses regards. Sa manière de sourire à des mots. Les silences, ces parenthèses où l’inaudible s’interprétait comme l’aube d’un sentiment partagé. Peut-être n’en fut-il rien. Peut-être, d’éventuels sentiments au sein de sa vie l’amenèrent à se retirer. Dans le flou et le brouillard de l’émotion, ça débat, ça cogite. En parler ? Se taire ? Garder une part de ce lien ou subir le manque d’une correspondance entre leurs êtres. L’attente est lourde mais l’incertitude encore plus.

Les jours continuent à s’écouler. Les murs de la classe n’ont pas varié dans leur apparente rigidité, mais l’atmosphère s’en est transformée. De temps à autre, il l’aperçoit, elle est là, mais bien loin. Comme si tout ce qu’ils avaient partagé était déjà effacé. Il s’interroge sur son attitude. Doit-il simuler une indifférence pour mieux s’assumer ? À travers cette épreuve, il commence à se révéler. À éprouver que l’amour ne s’ordonne pas seulement entre deux personnes, mais d’abord à l’intérieur de soi. Que c’est un miroir. Que c’est une question. Une manière de ressaisir ses inquiétudes, son élan, sa demande.

Il réfléchit. Il se questionne sur le désir, sur ses propres désirs, sur ce qu’il pourrait dire, sur ce dont il pourrait se séparer ou qu’il souhaiterait préserver. Et ainsi, dans cet agencement psycho-émotionnel, il grandit lentement.

Quand le temps devient révélateur


Chacune de mes attentes est déjà en soi un pas vers une décision. De ce qu’il perçoit, il ne pense pas pouvoir demeurer ainsi dans le flou. Un jour, nous devrons choisir de ne rien dire ou de dire la vérité. Et d’en accepter les conséquences. Le temps, parfois, ne guérit pas… mais il permet de repérer ce qui compte. Il permet de montrer ce que l’on refoulait. Peut-être n’a-t-elle pas vu leur lien comme lui l’imaginait, peut-être ses silences disent-ils en eux-mêmes. Peut-être elle aussi attend-elle un mot de sa part.

De ce qu’il comprend, c’est que le silence peut être lourd… mais qu’il a aussi sa voix. Que parfois, ne rien dire est un risque, aussi grand que de dire ce que l’on pense. Cette histoire n’a pas encore pris fin, car elle dépend d’un choix, d’une parole, d’un geste. Le jeune garçon sait qu’il ne pourra pas vivre toujours dans l’attente, qu’il lui faudra un jour ou l’autre des mots, même s’ils font peur, pour dire ses émotions – non pour obtenir une réponse immédiate, mais pour se délester de ce poids invisible.

Car, surtout lorsque l’amour est silencieux, il est en effet révélateur. Il peut confronter à l’inconnu. Mais il permet aussi, comme une onde de choc, de mieux se connaître. De devenir plus vrai, avec soi-même. Et vous, que feriez-vous à sa place : parlerez-vous tout risque pris, et ce, coûte que coûte, ou bien garderez-vous le silence au risque d’un mystère ?

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Image de Amour/Couple. L’amour se fait sans effusion médiatique, il s’infiltre lentement dans les gestes légers, les regards échangés, les chuchotements partagés. Parfois, il bute sur l’obstacle d’un silence pesant. Le récit présente la lente déliquescence d’une relation tissée sur les bancs de l’école, entre deux jeunes gens dont l’un voit naître, en lui, un sentiment qui n’ose se nommer. Intime, la mise en récit laisse jusqu’au bout les questions en suspens. Quand l’échange devient refuge Nous sommes plongés dans un environnement connu : une école, les journées de cours, de devoirs, de bribes de conversations échangées dans l’espace resserré de la cour entre deux coups de sonnette. Dans cet espace de socialisation se glisse une présence, celle d’une camarade, qui lui serait plus sensible qu’il ne se l’était d’abord avoué. Une camarade de classe certes. Mais elle devient aussi peu à peu celle avec qui les conversations sont presque instinctives, par nécessité. Les mots échangés en face-à-face, les messages de soirée, les rires complices font leur nid pour s’envoler vers un alliage qui est finalement celui qu’il considère désormais comme précieux et intime. Il ressent pourtant un état plus impérieux qui s’installe en lui. Ce n’est pas un simple sentiment d’amitié. Il attend ses messages. Attend d’apercevoir ses réactions. Attend son regard. Mais il garde secrète cette épiphanie amoureuse. Par crainte sans doute de briser le précieux équilibre. Par nécessité peut-être de résoudre, mieux, la question de ce qu’il ressent. Mais voilà, une rupture dans cette harmonie s’annonce plus redoutable que tout ce qu’il aurait pu redouter. Un jour, simplement, elle ne répond plus. Plus de messages. Plus de bonnes paroles dans les couloirs. Comme si un rideau invisible les séparait. Le jeune se rend alors compte de la situation, reprend les échanges, se souvient des dernières conversations. Rien d’anormal. Pourtant, quelque chose a changé. Ce silence devient pesant. Portant son lot de doutes. D’incompréhension. Il se demande s’il a fait quelque chose de mal. Aurait-il dû parler plus tôt, ouvrir son cœur ? Ou à l’inverse, s’est-il trop attaché à une amitié qui n’existait pas ? Ce retrait brutal renvoie l’adolescent à lui-même, le trouble. Chaque message jamais reçu, comme chaque échange non réalisé, devient pour lui un petit vide. La froideur des échanges façonne l’idée d’un lien devenu cassé. Et il ne parvient pas à comprendre pourquoi. Les signes qu’on n’ose plus lire Malgré le silence résonnant, ressurgissent des souvenirs épars. Il revit ses regards. Sa manière de sourire à des mots. Les silences, ces parenthèses où l’inaudible s’interprétait comme l’aube d’un sentiment partagé. Peut-être n’en fut-il rien. Peut-être, d’éventuels sentiments au sein de sa vie l’amenèrent à se retirer. Dans le flou et le brouillard de l’émotion, ça débat, ça cogite. En parler ? Se taire ? Garder une part de ce lien ou subir le manque d’une correspondance entre leurs êtres. L’attente est lourde mais l’incertitude encore plus. Les jours continuent à s’écouler. Les murs de la classe n’ont pas varié dans leur apparente rigidité, mais l’atmosphère s’en est transformée. De temps à autre, il l’aperçoit, elle est là, mais bien loin. Comme si tout ce qu’ils avaient partagé était déjà effacé. Il s’interroge sur son attitude. Doit-il simuler une indifférence pour mieux s’assumer ? À travers cette épreuve, il commence à se révéler. À éprouver que l’amour ne s’ordonne pas seulement entre deux personnes, mais d’abord à l’intérieur de soi. Que c’est un miroir. Que c’est une question. Une manière de ressaisir ses inquiétudes, son élan, sa demande. Il réfléchit. Il se questionne sur le désir, sur ses propres désirs, sur ce qu’il pourrait dire, sur ce dont il pourrait se séparer ou qu’il souhaiterait préserver. Et ainsi, dans cet agencement psycho-émotionnel, il grandit lentement. Quand le temps devient révélateur Chacune de mes attentes est déjà en soi un pas vers une décision. De ce qu’il perçoit, il ne pense pas pouvoir demeurer ainsi dans le flou. Un jour, nous devrons choisir de ne rien dire ou de dire la vérité. Et d’en accepter les conséquences. Le temps, parfois, ne guérit pas… mais il permet de repérer ce qui compte. Il permet de montrer ce que l’on refoulait. Peut-être n’a-t-elle pas vu leur lien comme lui l’imaginait, peut-être ses silences disent-ils en eux-mêmes. Peut-être elle aussi attend-elle un mot de sa part. De ce qu’il comprend, c’est que le silence peut être lourd… mais qu’il a aussi sa voix. Que parfois, ne rien dire est un risque, aussi grand que de dire ce que l’on pense. Cette histoire n’a pas encore pris fin, car elle dépend d’un choix, d’une parole, d’un geste. Le jeune garçon sait qu’il ne pourra pas vivre toujours dans l’attente, qu’il lui faudra un jour ou l’autre des mots, même s’ils font peur, pour dire ses émotions – non pour obtenir une réponse immédiate, mais pour se délester de ce poids invisible. Car, surtout lorsque l’amour est silencieux, il est en effet révélateur. Il peut confronter à l’inconnu. Mais il permet aussi, comme une onde de choc, de mieux se connaître. De devenir plus vrai, avec soi-même. Et vous, que feriez-vous à sa place : parlerez-vous tout risque pris, et ce, coûte que coûte, ou bien garderez-vous le silence au risque d’un mystère ?

Deuxième Image de Amour/Couple. L’amour se fait sans effusion médiatique, il s’infiltre lentement dans les gestes légers, les regards échangés, les chuchotements partagés. Parfois, il bute sur l’obstacle d’un silence pesant. Le récit présente la lente déliquescence d’une relation tissée sur les bancs de l’école, entre deux jeunes gens dont l’un voit naître, en lui, un sentiment qui n’ose se nommer. Intime, la mise en récit laisse jusqu’au bout les questions en suspens. Quand l’échange devient refuge Nous sommes plongés dans un environnement connu : une école, les journées de cours, de devoirs, de bribes de conversations échangées dans l’espace resserré de la cour entre deux coups de sonnette. Dans cet espace de socialisation se glisse une présence, celle d’une camarade, qui lui serait plus sensible qu’il ne se l’était d’abord avoué. Une camarade de classe certes. Mais elle devient aussi peu à peu celle avec qui les conversations sont presque instinctives, par nécessité. Les mots échangés en face-à-face, les messages de soirée, les rires complices font leur nid pour s’envoler vers un alliage qui est finalement celui qu’il considère désormais comme précieux et intime. Il ressent pourtant un état plus impérieux qui s’installe en lui. Ce n’est pas un simple sentiment d’amitié. Il attend ses messages. Attend d’apercevoir ses réactions. Attend son regard. Mais il garde secrète cette épiphanie amoureuse. Par crainte sans doute de briser le précieux équilibre. Par nécessité peut-être de résoudre, mieux, la question de ce qu’il ressent. Mais voilà, une rupture dans cette harmonie s’annonce plus redoutable que tout ce qu’il aurait pu redouter. Un jour, simplement, elle ne répond plus. Plus de messages. Plus de bonnes paroles dans les couloirs. Comme si un rideau invisible les séparait. Le jeune se rend alors compte de la situation, reprend les échanges, se souvient des dernières conversations. Rien d’anormal. Pourtant, quelque chose a changé. Ce silence devient pesant. Portant son lot de doutes. D’incompréhension. Il se demande s’il a fait quelque chose de mal. Aurait-il dû parler plus tôt, ouvrir son cœur ? Ou à l’inverse, s’est-il trop attaché à une amitié qui n’existait pas ? Ce retrait brutal renvoie l’adolescent à lui-même, le trouble. Chaque message jamais reçu, comme chaque échange non réalisé, devient pour lui un petit vide. La froideur des échanges façonne l’idée d’un lien devenu cassé. Et il ne parvient pas à comprendre pourquoi. Les signes qu’on n’ose plus lire Malgré le silence résonnant, ressurgissent des souvenirs épars. Il revit ses regards. Sa manière de sourire à des mots. Les silences, ces parenthèses où l’inaudible s’interprétait comme l’aube d’un sentiment partagé. Peut-être n’en fut-il rien. Peut-être, d’éventuels sentiments au sein de sa vie l’amenèrent à se retirer. Dans le flou et le brouillard de l’émotion, ça débat, ça cogite. En parler ? Se taire ? Garder une part de ce lien ou subir le manque d’une correspondance entre leurs êtres. L’attente est lourde mais l’incertitude encore plus. Les jours continuent à s’écouler. Les murs de la classe n’ont pas varié dans leur apparente rigidité, mais l’atmosphère s’en est transformée. De temps à autre, il l’aperçoit, elle est là, mais bien loin. Comme si tout ce qu’ils avaient partagé était déjà effacé. Il s’interroge sur son attitude. Doit-il simuler une indifférence pour mieux s’assumer ? À travers cette épreuve, il commence à se révéler. À éprouver que l’amour ne s’ordonne pas seulement entre deux personnes, mais d’abord à l’intérieur de soi. Que c’est un miroir. Que c’est une question. Une manière de ressaisir ses inquiétudes, son élan, sa demande. Il réfléchit. Il se questionne sur le désir, sur ses propres désirs, sur ce qu’il pourrait dire, sur ce dont il pourrait se séparer ou qu’il souhaiterait préserver. Et ainsi, dans cet agencement psycho-émotionnel, il grandit lentement. Quand le temps devient révélateur Chacune de mes attentes est déjà en soi un pas vers une décision. De ce qu’il perçoit, il ne pense pas pouvoir demeurer ainsi dans le flou. Un jour, nous devrons choisir de ne rien dire ou de dire la vérité. Et d’en accepter les conséquences. Le temps, parfois, ne guérit pas… mais il permet de repérer ce qui compte. Il permet de montrer ce que l’on refoulait. Peut-être n’a-t-elle pas vu leur lien comme lui l’imaginait, peut-être ses silences disent-ils en eux-mêmes. Peut-être elle aussi attend-elle un mot de sa part. De ce qu’il comprend, c’est que le silence peut être lourd… mais qu’il a aussi sa voix. Que parfois, ne rien dire est un risque, aussi grand que de dire ce que l’on pense. Cette histoire n’a pas encore pris fin, car elle dépend d’un choix, d’une parole, d’un geste. Le jeune garçon sait qu’il ne pourra pas vivre toujours dans l’attente, qu’il lui faudra un jour ou l’autre des mots, même s’ils font peur, pour dire ses émotions – non pour obtenir une réponse immédiate, mais pour se délester de ce poids invisible. Car, surtout lorsque l’amour est silencieux, il est en effet révélateur. Il peut confronter à l’inconnu. Mais il permet aussi, comme une onde de choc, de mieux se connaître. De devenir plus vrai, avec soi-même. Et vous, que feriez-vous à sa place : parlerez-vous tout risque pris, et ce, coûte que coûte, ou bien garderez-vous le silence au risque d’un mystère ?

Quatrième Image de Amour/Couple. L’amour se fait sans effusion médiatique, il s’infiltre lentement dans les gestes légers, les regards échangés, les chuchotements partagés. Parfois, il bute sur l’obstacle d’un silence pesant. Le récit présente la lente déliquescence d’une relation tissée sur les bancs de l’école, entre deux jeunes gens dont l’un voit naître, en lui, un sentiment qui n’ose se nommer. Intime, la mise en récit laisse jusqu’au bout les questions en suspens. Quand l’échange devient refuge Nous sommes plongés dans un environnement connu : une école, les journées de cours, de devoirs, de bribes de conversations échangées dans l’espace resserré de la cour entre deux coups de sonnette. Dans cet espace de socialisation se glisse une présence, celle d’une camarade, qui lui serait plus sensible qu’il ne se l’était d’abord avoué. Une camarade de classe certes. Mais elle devient aussi peu à peu celle avec qui les conversations sont presque instinctives, par nécessité. Les mots échangés en face-à-face, les messages de soirée, les rires complices font leur nid pour s’envoler vers un alliage qui est finalement celui qu’il considère désormais comme précieux et intime. Il ressent pourtant un état plus impérieux qui s’installe en lui. Ce n’est pas un simple sentiment d’amitié. Il attend ses messages. Attend d’apercevoir ses réactions. Attend son regard. Mais il garde secrète cette épiphanie amoureuse. Par crainte sans doute de briser le précieux équilibre. Par nécessité peut-être de résoudre, mieux, la question de ce qu’il ressent. Mais voilà, une rupture dans cette harmonie s’annonce plus redoutable que tout ce qu’il aurait pu redouter. Un jour, simplement, elle ne répond plus. Plus de messages. Plus de bonnes paroles dans les couloirs. Comme si un rideau invisible les séparait. Le jeune se rend alors compte de la situation, reprend les échanges, se souvient des dernières conversations. Rien d’anormal. Pourtant, quelque chose a changé. Ce silence devient pesant. Portant son lot de doutes. D’incompréhension. Il se demande s’il a fait quelque chose de mal. Aurait-il dû parler plus tôt, ouvrir son cœur ? Ou à l’inverse, s’est-il trop attaché à une amitié qui n’existait pas ? Ce retrait brutal renvoie l’adolescent à lui-même, le trouble. Chaque message jamais reçu, comme chaque échange non réalisé, devient pour lui un petit vide. La froideur des échanges façonne l’idée d’un lien devenu cassé. Et il ne parvient pas à comprendre pourquoi. Les signes qu’on n’ose plus lire Malgré le silence résonnant, ressurgissent des souvenirs épars. Il revit ses regards. Sa manière de sourire à des mots. Les silences, ces parenthèses où l’inaudible s’interprétait comme l’aube d’un sentiment partagé. Peut-être n’en fut-il rien. Peut-être, d’éventuels sentiments au sein de sa vie l’amenèrent à se retirer. Dans le flou et le brouillard de l’émotion, ça débat, ça cogite. En parler ? Se taire ? Garder une part de ce lien ou subir le manque d’une correspondance entre leurs êtres. L’attente est lourde mais l’incertitude encore plus. Les jours continuent à s’écouler. Les murs de la classe n’ont pas varié dans leur apparente rigidité, mais l’atmosphère s’en est transformée. De temps à autre, il l’aperçoit, elle est là, mais bien loin. Comme si tout ce qu’ils avaient partagé était déjà effacé. Il s’interroge sur son attitude. Doit-il simuler une indifférence pour mieux s’assumer ? À travers cette épreuve, il commence à se révéler. À éprouver que l’amour ne s’ordonne pas seulement entre deux personnes, mais d’abord à l’intérieur de soi. Que c’est un miroir. Que c’est une question. Une manière de ressaisir ses inquiétudes, son élan, sa demande. Il réfléchit. Il se questionne sur le désir, sur ses propres désirs, sur ce qu’il pourrait dire, sur ce dont il pourrait se séparer ou qu’il souhaiterait préserver. Et ainsi, dans cet agencement psycho-émotionnel, il grandit lentement. Quand le temps devient révélateur Chacune de mes attentes est déjà en soi un pas vers une décision. De ce qu’il perçoit, il ne pense pas pouvoir demeurer ainsi dans le flou. Un jour, nous devrons choisir de ne rien dire ou de dire la vérité. Et d’en accepter les conséquences. Le temps, parfois, ne guérit pas… mais il permet de repérer ce qui compte. Il permet de montrer ce que l’on refoulait. Peut-être n’a-t-elle pas vu leur lien comme lui l’imaginait, peut-être ses silences disent-ils en eux-mêmes. Peut-être elle aussi attend-elle un mot de sa part. De ce qu’il comprend, c’est que le silence peut être lourd… mais qu’il a aussi sa voix. Que parfois, ne rien dire est un risque, aussi grand que de dire ce que l’on pense. Cette histoire n’a pas encore pris fin, car elle dépend d’un choix, d’une parole, d’un geste. Le jeune garçon sait qu’il ne pourra pas vivre toujours dans l’attente, qu’il lui faudra un jour ou l’autre des mots, même s’ils font peur, pour dire ses émotions – non pour obtenir une réponse immédiate, mais pour se délester de ce poids invisible. Car, surtout lorsque l’amour est silencieux, il est en effet révélateur. Il peut confronter à l’inconnu. Mais il permet aussi, comme une onde de choc, de mieux se connaître. De devenir plus vrai, avec soi-même. Et vous, que feriez-vous à sa place : parlerez-vous tout risque pris, et ce, coûte que coûte, ou bien garderez-vous le silence au risque d’un mystère ?

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