Débat: Les Filles Préférez-Vous Les Hommes Circoncis Ou Non Circoncis?

Les filles qu'est ce qui est le meilleur, un homme circoncis ou non circoncis.

À part l'esthétique il y a-t-il vraiment une différence entre les deux?

les filles aime tous , gater ou pas gater elles prennes ((''oubiennnn)))

le debat minterresse

dans tous les cas sa rentre et sort

Alassane29:
Il ya une grande difference mes amies pas seulement l'ethetique il faut bien voir est ce qu'un hoe circonci est plus a laise dans l'adultaire que le non circonci

tu a raison

je croi ke chacune conaisent leur deodoran

wai c'une question pour fille et non pr garcon.

La circoncision masculine est un sujet qui suscite des passions dans de très nombreuses sociétés. Entre traditions séculaires, clauses esthétiques et enjeux de santé, les avis diffèrent ; cette dispersion des opinions n’est pourtant pas simplement révélatrice d’une pluralité d’expériences humaines, elle est également indicatrice d’une tension entre choix et normes, entre subjectivités et enjeux collectifs. Pour mieux cerner les enjeux de cette pratique, il est nécessaire d’entrer dans les divers ressorts de la question en écoutant les diverses voix qui se font entendre autour d’un acte.

Quand l’esthétique rencontre l’intime

Pour certains, le sexe masculin sert d’indicateur d’attirance. La circoncision en effet apparaît comme pouvant offrir une image plus bien « nette » ou peut-être bien plus « propre » aux yeux d’un certain nombre d’adeptes de ce type de corps. Parfois parce que ce n’est pas au goût de tous, mais d’autres voix, du contraire, font le choix de juger l’aspect naturel comme plus vrai, plus susceptible de séduire.

La diversité des goûts est à signaler. Ce qui plaît à l’un ne plaît pas à l’autre. Chacun projette ses propres idéaux souhaités dans l’ensemble des instants intimes. Le recours à une « version » du corps masculin « idéale » devrait donc être minimisé. Le respect du libre choix est à cultiver dans un cadre de tolérance.

Parallèlement, la question de l’hygiène revient fréquemment. Le sexe masculin circoncis apparaissant comme plus facile à entretenir qu’un sexe non circoncis, mais pas au goût de tous ou malgré tout, un groupe de chercheurs le montre, en ayant posé par ailleurs que l’hygiène du sexe masculin peut être garantis sans circoncision à condition de suivre des démarches de soin barbares assiduës. Ces données tendent à rendre plus complexe un discours passablement simplificateur sur les bénéfices médicaux espérés d’une circoncision.

Lire aussi : Circoncision masculine, quel avantage pour les femmes ?

Poids des cultures, force des traditions

La circoncision, dans plusieurs sociétés, ne se réduit pas au champ médical ; elle revêt aussi, selon les contextes, une dimension spirituelle, religieuse ou communautaire. Elle est emblématique dans certains cas de l’entrée dans l’âge adulte. Dans certaines cultures, l’absence de la circoncision est perçue comme un renoncement à un héritage ancestral.

En Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, mais également dans des communautés juives ou musulmanes, cette pratique est profondément inscrite dans les rites de structuration de l’identité et son maintien est perçu souvent comme la garantie d’une continuité culturelle. À l’inverse, pour certaines sociétés dans lesquelles la circoncision ne se pratique pas, il s’agit d’une opération invasive, mais surtout sans nécessité. On laisse le corps à sa venue au monde tel quel, toute modification apparaît comme une faille au principe naturel.

Les instruments de ces deux logiques, pourtant peu compatibles, cohabitent ici, ce qui témoigne du foisonnement des pratiques humaines. On aurait tort ici d’opposer ces traditions, une écoute réciproque pourrait d’ailleurs enrichir le dialogue interculturel.


https://www.youtube.com/watch?v=GKjWb6vdviE

Ce que dit le corps, ce que ressent l’individu

Une autre dimension du débat concerne le vécu sexuel. Ainsi, certains estimeront que la circoncision joue sur la sensibilité. Alors que certains ressentent un plaisir diminué, d’autres ne perçoivent guère de différence. On pourra également entendre ces témoignages d’hommes circoncis à l’âge adulte qui affirment avoir amélioré leur confort ou retrouvé confiance en leur sexualité.

Les études médicales sur la question donnent cependant des résultats disparates. Dans l’ensemble, elles montrent que la variation de ressenti est peu importante et que d’autres facteurs autres que la seule circoncision entrent en ligne de compte dans cette sensibilité.

L’expérience sexuelle est bien, ici encore, intime, individuelle, et échappe à la généralisation. Respecter la prise de parole des personnes concernées permet d’éviter des jugements hâtifs.

Choix de chacun, respect pour tous

Ce débat ne doit jamais faire abstraction de la liberté de l’individu. Au fond le corps appartient à l’individu lui-même. Qu’on choisisse d’être circoncis ou qu’on choisisse de rester intact, l’important est que la décision ait été prise en conscience et librement.

Dans le cas de l’enfant, c’est plus compliqué. Parfois, la décision appartient aux parents, sur des fondements religieux ou culturels. Cela soulève la question de l’autonomie future : l’enfant aurait-il pris cette décision lui-même à l’âge adulte ? Ce thème alimente de nombreux débats, et notamment celui des sociétés qui accordent une place prépondérante au consentement éclairé.

Les sociétés changent, et avec elles, des mentalités construisent, avec d’autres, les croyances d’aujourd’hui. Ainsi, des pratiques jadis considérées comme normales sont aujourd’hui remises en question. D’autres, jadis marginales, sont désormais mieux acceptées. Dans certains pays, la circoncision recule ; dans d’autres elle reste normative. Ce mouvement dit bien la mutation des représentations du corps et de la liberté.

Briser les tabous, nourrir la discussion

Lorsqu’il s’agit de circoncision masculine, on parle trop souvent dans le silence ou dans la gêne, alors qu’il s’agit de parler pour mieux saisir les attentes, les inquiétudes, et convictions des uns et des autres. En libérant la parole, en écoutant sans moquerie ni condescendance, chacun vient nourrir sa propre réflexion.

Cela demande un engagement à l’écoute, à ne pas convaincre à tout prix, à échanger en toute honnêteté. Le témoignage, le récit et la perspective ont toute leur place, le discours scientifique du moins autant, pour permettre d’aborder la question avec nuance et empathie.

Ce type de débat pourra également ouvrir des espaces d’éducation, pour mieux comprendre l’histoire, les enjeux et les répercussions qui se nouent autour de la circoncision, et mieux s’orienter dans les choix de chacun.

Dans le monde, la circoncision masculine suscite de nombreux discours enfermant tradition, santé et désir de chacun. Chaque perspective éclairant une part du réel, pourquoi ne pas soutenir davantage un point de vue humaniste où l’être humain et son expérience serait au centre du débat ?