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Mercredi, 18 Juin 2025 à 18:57

Lui AS-Tu À Nouveau Adressé Une Prière Aujourd'Hui?

Forum Ivoireland / Religion / Lui AS-Tu À Nouveau Adressé Une Prière Aujourd'Hui? (1787 Vues)

Qsdqssssssssssssssssssssssssssssssssssssss / Quelles Sont Les Raisons Du Vatican Sur La Démission Du Pape François? / Que Se Passe t-Il Quand Le Pape Décède Ou Démissionne?

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Naomi Naomi Mis à jour le 4 mai 2015 à 2:06

Lui as-tu adressé une prière aujourd’hui ?

Si ce n’est pas le cas, alors essaie de dire merci à Dieu dans la langue et de la manière que tu veux.

Il le mérite, sinon au moins pour la vie qu’il t’accorde.

(Commenter) (Signaler) · Publié le 18 septembre 2014 à 18:54

Ibesang Ibesang Publié le 23 septembre 2014 à 0:53

tu n'est pas quelqu'un de religion

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DiKarMah DiKarMah Publié le 31 décembre 2015 à 5:48

On atrubi pa un titre a une personne du faite de son apparense, et si tu na rien a fair pour l'amené dans le droit chemein ne l'enfonce pas.

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DiKarMah DiKarMah Publié le 31 décembre 2015 à 5:52

Wi j'ai deja dresser des prier a DIEU depui c matin et toi tw si non fai le car DIEU ne dor pa.

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UtilisateurDan7 UtilisateurDan7 Publié le 13 janvier 2015 à 15:50

Pas encore et je le regrette, alors je dis merci seigneur

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Ealewayne Ealewayne Publié le 7 avril 2015 à 23:09

J'suis d'accord avec naomie!!!

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kadimaf kadimaf Publié le 29 avril 2015 à 12:17

je suis d'accord avec naomie par ce que si je voi c'est la gràce de Dieu

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RomeoIvoire RomeoIvoire Mis à jour le 28 mai à 19:27

« Lui as-tu adressé une prière aujourd’hui ? » Cette question-là peut être banal. En elle se trouve pourtant une belle invitation à la pose. Une pose pour voir ce qui va mieux. Une pose pour voir ce que nous recevons, parfois sans en voir le bout. Dans un monde où ça va vite, où les journées se remplissent d’urgences et d’obligations, la gratitude devient une boussole intérieure, un souffle calme dans la tempête.

Une démarche simple, aux effets puissants


Exprimer sa reconnaissance n’a pas besoin de grandes cérémonies ni de longs discours. Cela peut commencer par une pensée, un mot murmuré le matin au réveil, un regard vers le ciel. Pas forcément de rites religieux. Chacun peut choisir sa manière de recevoir, de porter ou d’exprimer son merci. À Dieu, à l’univers, à la vie, à l’autre…pourvu que le cœur soit là.

La gratitude est comme un baume. Elle adouci les tensions, recentre notre regard. A partir du moment où l’on remercie pour ce qui est déjà là, le toit, le sourire, le repas partagé, on n’est plus en fuite vers ce qui nous manque. On commence enfin à se poser là où l’on est, à vivre peut-être un peu plus dans le présent, avec un peu plus de douceur.

La clarté d’un jour en général au moins est très agréable. La bonne nouvelle s’accumule, le projet avance, le lien se lie, ces jours-là tout naturellement l’on dit merci. En revanche, il faut attendre que le malheur s’invite, lorsque la difficulté s’accumule, lorsque la lumière de l’espoir vacille, pour mesurer encore mieux l’apport de la gratitude, et de lui faire place. Prendre le temps de se dire « je suis encore debout », « quelqu’un m’a tendu la main », « j’ai trouvé le moyen d’avancer », c’est refuser de se laisser dominer par le désespoir. C’est confirmer qu’il y a des éléments réconfortants en dépit de l’épreuve.

Une pratique personnelle et singulière


Il n’existe pas une façon unique de nourrir l’esprit de gratitude. Certains prient, d’autres méditent, certains se tiennent un carnet dans lequel, chaque soir, ils écrivent trois choses pour lesquelles ils sont reconnaissants, d’autres encore ferment les yeux quelques secondes, juste pour se recentrer… Ce qui importe, c’est que cet instant soit sincère. Authentique. Qu’il ne devienne pas une obligation de plus, mais plutôt un rendez-vous avec soi-même, une manière d’ouvrir son cœur, de cultiver l’attention.

Remercier ce n’est pas refuser de voir les difficultés. Ce n’est pas se cacher de ce qui blesse. C’est choisir de ne pas laisser les épreuves prendre toute la place. C’est faire une place à ce qui nous nourrit, nous élève, nous donne envie d’aller de l’avant. Lorsqu’on développe une habitude de gratitude, on parvient à voir différemment. Ce qui est devenu banal devient précieux. Ce qui était ailleurs devient cause d’admiration. Un rayon de soleil, une tasse de thé brûlant, un geste d’amitié donnent à nouveau sens à nos émotions.

Lire également : Prière du matin : la clé pour une journée bénie et sereine

Et toi, comment vis-tu la gratitude ?


Les expériences sont variées. Les uns témoignent de leur profondeur de paix après une prière au matin. Les autres racontent comment ils prennent chaque soir un peu de temps pour écrire, relire leur journée à la lumière de ce que la journée a bien pu lui apporter. Et vous ? Qu’est-ce qui vous fait dire merci ? Quels instants sont ceux qui vous apportent le bonheur d’un sentiment de plénitude discrète.
Accuser réception de ces expériences, c’est semer les graines autour de soi. C’est inspirer, sans faire la leçon. C’est dire : moi aussi, je doute parfois mais j’essaie. Moi aussi, je cabote mais je choisis de me relever avec gratitude, bien que.

Mon sentiment de gratitude est un acte, un tout petit pas, une intention. Pas évident. Parfois la douleur occupe toute la place. Parfois la fatigue brouille la vue. Mais la gratitude est une habitude qui se fabrique. Chaque jour un peu. Si elle ne change pas d’un coup tout, elle change cependant, un peu, quelque chose. Une pensée. Une attitude. Un regard. Au fil du temps, cela va modifier notre manière d’être, d’aimer, d’espérer.

Pour ceux qui croient, la prière est souvent le moment où la relation avec une présence plus grande s’établit. Ce dialogue silencieux où l’on confie ses joies, ses peines, ses remerciements. Dire merci dans une prière, c’est reconnaître que l’on n’est pas autosuffisant. C’est donc ouvrir son cœur à la grâce, à la bienveillance, à quelque chose de plus vaste, d’une source d’amour. Mais la gratitude peut s’exercer sans dimension religieuse. C’est une forme de spiritualité, un chemin d’intériorité, un moyen d’énoncer du sens à ce qui nous arrive, et celui de se relier à quelque chose de plus grand que soi.

Dans un monde de la performance, de la rapidité, de l’accumulation, elle joue le rôle de respiration. Elle nous invite à revenir à l’essentiel. À l’indispensable, ce qui est vraiment important. À la beauté simple de l’instant présent et nous apprend à ralentir, savourer, apprécier. Elle rend la vie plus douce, plus riche, plus humaine car en remerciant l’on reconnaît l’interdépendance.

Et toi, pourquoi veux-tu dire merci aujourd’hui ?

(Commenter) (Signaler) · Publié le 5 mars 2024 à 11:58

Deuxième Image de Religion. « Lui as-tu adressé une prière aujourd’hui ? » Cette question-là peut être banal. En elle se trouve pourtant une belle invitation à la pose. Une pose pour voir ce qui va mieux. Une pose pour voir ce que nous recevons, parfois sans en voir le bout. Dans un monde où ça va vite, où les journées se remplissent d’urgences et d’obligations, la gratitude devient une boussole intérieure, un souffle calme dans la tempête. Une démarche simple, aux effets puissants Exprimer sa reconnaissance n’a pas besoin de grandes cérémonies ni de longs discours. Cela peut commencer par une pensée, un mot murmuré le matin au réveil, un regard vers le ciel. Pas forcément de rites religieux. Chacun peut choisir sa manière de recevoir, de porter ou d’exprimer son merci. À Dieu, à l’univers, à la vie, à l’autre…pourvu que le cœur soit là. La gratitude est comme un baume. Elle adouci les tensions, recentre notre regard. A partir du moment où l’on remercie pour ce qui est déjà là, le toit, le sourire, le repas partagé, on n’est plus en fuite vers ce qui nous manque. On commence enfin à se poser là où l’on est, à vivre peut-être un peu plus dans le présent, avec un peu plus de douceur. La clarté d’un jour en général au moins est très agréable. La bonne nouvelle s’accumule, le projet avance, le lien se lie, ces jours-là tout naturellement l’on dit merci. En revanche, il faut attendre que le malheur s’invite, lorsque la difficulté s’accumule, lorsque la lumière de l’espoir vacille, pour mesurer encore mieux l’apport de la gratitude, et de lui faire place. Prendre le temps de se dire « je suis encore debout », « quelqu’un m’a tendu la main », « j’ai trouvé le moyen d’avancer », c’est refuser de se laisser dominer par le désespoir. C’est confirmer qu’il y a des éléments réconfortants en dépit de l’épreuve. Une pratique personnelle et singulière Il n’existe pas une façon unique de nourrir l’esprit de gratitude. Certains prient, d’autres méditent, certains se tiennent un carnet dans lequel, chaque soir, ils écrivent trois choses pour lesquelles ils sont reconnaissants, d’autres encore ferment les yeux quelques secondes, juste pour se recentrer… Ce qui importe, c’est que cet instant soit sincère. Authentique. Qu’il ne devienne pas une obligation de plus, mais plutôt un rendez-vous avec soi-même, une manière d’ouvrir son cœur, de cultiver l’attention. Remercier ce n’est pas refuser de voir les difficultés. Ce n’est pas se cacher de ce qui blesse. C’est choisir de ne pas laisser les épreuves prendre toute la place. C’est faire une place à ce qui nous nourrit, nous élève, nous donne envie d’aller de l’avant. Lorsqu’on développe une habitude de gratitude, on parvient à voir différemment. Ce qui est devenu banal devient précieux. Ce qui était ailleurs devient cause d’admiration. Un rayon de soleil, une tasse de thé brûlant, un geste d’amitié donnent à nouveau sens à nos émotions. Lire également : Prière du matin : la clé pour une journée bénie et sereine Et toi, comment vis-tu la gratitude ? Les expériences sont variées. Les uns témoignent de leur profondeur de paix après une prière au matin. Les autres racontent comment ils prennent chaque soir un peu de temps pour écrire, relire leur journée à la lumière de ce que la journée a bien pu lui apporter. Et vous ? Qu’est-ce qui vous fait dire merci ? Quels instants sont ceux qui vous apportent le bonheur d’un sentiment de plénitude discrète. Accuser réception de ces expériences, c’est semer les graines autour de soi. C’est inspirer, sans faire la leçon. C’est dire : moi aussi, je doute parfois mais j’essaie. Moi aussi, je cabote mais je choisis de me relever avec gratitude, bien que. Mon sentiment de gratitude est un acte, un tout petit pas, une intention. Pas évident. Parfois la douleur occupe toute la place. Parfois la fatigue brouille la vue. Mais la gratitude est une habitude qui se fabrique. Chaque jour un peu. Si elle ne change pas d’un coup tout, elle change cependant, un peu, quelque chose. Une pensée. Une attitude. Un regard. Au fil du temps, cela va modifier notre manière d’être, d’aimer, d’espérer. Pour ceux qui croient, la prière est souvent le moment où la relation avec une présence plus grande s’établit. Ce dialogue silencieux où l’on confie ses joies, ses peines, ses remerciements. Dire merci dans une prière, c’est reconnaître que l’on n’est pas autosuffisant. C’est donc ouvrir son cœur à la grâce, à la bienveillance, à quelque chose de plus vaste, d’une source d’amour. Mais la gratitude peut s’exercer sans dimension religieuse. C’est une forme de spiritualité, un chemin d’intériorité, un moyen d’énoncer du sens à ce qui nous arrive, et celui de se relier à quelque chose de plus grand que soi. Dans un monde de la performance, de la rapidité, de l’accumulation, elle joue le rôle de respiration. Elle nous invite à revenir à l’essentiel. À l’indispensable, ce qui est vraiment important. À la beauté simple de l’instant présent et nous apprend à ralentir, savourer, apprécier. Elle rend la vie plus douce, plus riche, plus humaine car en remerciant l’on reconnaît l’interdépendance. Et toi, pourquoi veux-tu dire merci aujourd’hui ?

Troisième Image de Religion. « Lui as-tu adressé une prière aujourd’hui ? » Cette question-là peut être banal. En elle se trouve pourtant une belle invitation à la pose. Une pose pour voir ce qui va mieux. Une pose pour voir ce que nous recevons, parfois sans en voir le bout. Dans un monde où ça va vite, où les journées se remplissent d’urgences et d’obligations, la gratitude devient une boussole intérieure, un souffle calme dans la tempête. Une démarche simple, aux effets puissants Exprimer sa reconnaissance n’a pas besoin de grandes cérémonies ni de longs discours. Cela peut commencer par une pensée, un mot murmuré le matin au réveil, un regard vers le ciel. Pas forcément de rites religieux. Chacun peut choisir sa manière de recevoir, de porter ou d’exprimer son merci. À Dieu, à l’univers, à la vie, à l’autre…pourvu que le cœur soit là. La gratitude est comme un baume. Elle adouci les tensions, recentre notre regard. A partir du moment où l’on remercie pour ce qui est déjà là, le toit, le sourire, le repas partagé, on n’est plus en fuite vers ce qui nous manque. On commence enfin à se poser là où l’on est, à vivre peut-être un peu plus dans le présent, avec un peu plus de douceur. La clarté d’un jour en général au moins est très agréable. La bonne nouvelle s’accumule, le projet avance, le lien se lie, ces jours-là tout naturellement l’on dit merci. En revanche, il faut attendre que le malheur s’invite, lorsque la difficulté s’accumule, lorsque la lumière de l’espoir vacille, pour mesurer encore mieux l’apport de la gratitude, et de lui faire place. Prendre le temps de se dire « je suis encore debout », « quelqu’un m’a tendu la main », « j’ai trouvé le moyen d’avancer », c’est refuser de se laisser dominer par le désespoir. C’est confirmer qu’il y a des éléments réconfortants en dépit de l’épreuve. Une pratique personnelle et singulière Il n’existe pas une façon unique de nourrir l’esprit de gratitude. Certains prient, d’autres méditent, certains se tiennent un carnet dans lequel, chaque soir, ils écrivent trois choses pour lesquelles ils sont reconnaissants, d’autres encore ferment les yeux quelques secondes, juste pour se recentrer… Ce qui importe, c’est que cet instant soit sincère. Authentique. Qu’il ne devienne pas une obligation de plus, mais plutôt un rendez-vous avec soi-même, une manière d’ouvrir son cœur, de cultiver l’attention. Remercier ce n’est pas refuser de voir les difficultés. Ce n’est pas se cacher de ce qui blesse. C’est choisir de ne pas laisser les épreuves prendre toute la place. C’est faire une place à ce qui nous nourrit, nous élève, nous donne envie d’aller de l’avant. Lorsqu’on développe une habitude de gratitude, on parvient à voir différemment. Ce qui est devenu banal devient précieux. Ce qui était ailleurs devient cause d’admiration. Un rayon de soleil, une tasse de thé brûlant, un geste d’amitié donnent à nouveau sens à nos émotions. Lire également : Prière du matin : la clé pour une journée bénie et sereine Et toi, comment vis-tu la gratitude ? Les expériences sont variées. Les uns témoignent de leur profondeur de paix après une prière au matin. Les autres racontent comment ils prennent chaque soir un peu de temps pour écrire, relire leur journée à la lumière de ce que la journée a bien pu lui apporter. Et vous ? Qu’est-ce qui vous fait dire merci ? Quels instants sont ceux qui vous apportent le bonheur d’un sentiment de plénitude discrète. Accuser réception de ces expériences, c’est semer les graines autour de soi. C’est inspirer, sans faire la leçon. C’est dire : moi aussi, je doute parfois mais j’essaie. Moi aussi, je cabote mais je choisis de me relever avec gratitude, bien que. Mon sentiment de gratitude est un acte, un tout petit pas, une intention. Pas évident. Parfois la douleur occupe toute la place. Parfois la fatigue brouille la vue. Mais la gratitude est une habitude qui se fabrique. Chaque jour un peu. Si elle ne change pas d’un coup tout, elle change cependant, un peu, quelque chose. Une pensée. Une attitude. Un regard. Au fil du temps, cela va modifier notre manière d’être, d’aimer, d’espérer. Pour ceux qui croient, la prière est souvent le moment où la relation avec une présence plus grande s’établit. Ce dialogue silencieux où l’on confie ses joies, ses peines, ses remerciements. Dire merci dans une prière, c’est reconnaître que l’on n’est pas autosuffisant. C’est donc ouvrir son cœur à la grâce, à la bienveillance, à quelque chose de plus vaste, d’une source d’amour. Mais la gratitude peut s’exercer sans dimension religieuse. C’est une forme de spiritualité, un chemin d’intériorité, un moyen d’énoncer du sens à ce qui nous arrive, et celui de se relier à quelque chose de plus grand que soi. Dans un monde de la performance, de la rapidité, de l’accumulation, elle joue le rôle de respiration. Elle nous invite à revenir à l’essentiel. À l’indispensable, ce qui est vraiment important. À la beauté simple de l’instant présent et nous apprend à ralentir, savourer, apprécier. Elle rend la vie plus douce, plus riche, plus humaine car en remerciant l’on reconnaît l’interdépendance. Et toi, pourquoi veux-tu dire merci aujourd’hui ?

Quatrième Image de Religion. « Lui as-tu adressé une prière aujourd’hui ? » Cette question-là peut être banal. En elle se trouve pourtant une belle invitation à la pose. Une pose pour voir ce qui va mieux. Une pose pour voir ce que nous recevons, parfois sans en voir le bout. Dans un monde où ça va vite, où les journées se remplissent d’urgences et d’obligations, la gratitude devient une boussole intérieure, un souffle calme dans la tempête. Une démarche simple, aux effets puissants Exprimer sa reconnaissance n’a pas besoin de grandes cérémonies ni de longs discours. Cela peut commencer par une pensée, un mot murmuré le matin au réveil, un regard vers le ciel. Pas forcément de rites religieux. Chacun peut choisir sa manière de recevoir, de porter ou d’exprimer son merci. À Dieu, à l’univers, à la vie, à l’autre…pourvu que le cœur soit là. La gratitude est comme un baume. Elle adouci les tensions, recentre notre regard. A partir du moment où l’on remercie pour ce qui est déjà là, le toit, le sourire, le repas partagé, on n’est plus en fuite vers ce qui nous manque. On commence enfin à se poser là où l’on est, à vivre peut-être un peu plus dans le présent, avec un peu plus de douceur. La clarté d’un jour en général au moins est très agréable. La bonne nouvelle s’accumule, le projet avance, le lien se lie, ces jours-là tout naturellement l’on dit merci. En revanche, il faut attendre que le malheur s’invite, lorsque la difficulté s’accumule, lorsque la lumière de l’espoir vacille, pour mesurer encore mieux l’apport de la gratitude, et de lui faire place. Prendre le temps de se dire « je suis encore debout », « quelqu’un m’a tendu la main », « j’ai trouvé le moyen d’avancer », c’est refuser de se laisser dominer par le désespoir. C’est confirmer qu’il y a des éléments réconfortants en dépit de l’épreuve. Une pratique personnelle et singulière Il n’existe pas une façon unique de nourrir l’esprit de gratitude. Certains prient, d’autres méditent, certains se tiennent un carnet dans lequel, chaque soir, ils écrivent trois choses pour lesquelles ils sont reconnaissants, d’autres encore ferment les yeux quelques secondes, juste pour se recentrer… Ce qui importe, c’est que cet instant soit sincère. Authentique. Qu’il ne devienne pas une obligation de plus, mais plutôt un rendez-vous avec soi-même, une manière d’ouvrir son cœur, de cultiver l’attention. Remercier ce n’est pas refuser de voir les difficultés. Ce n’est pas se cacher de ce qui blesse. C’est choisir de ne pas laisser les épreuves prendre toute la place. C’est faire une place à ce qui nous nourrit, nous élève, nous donne envie d’aller de l’avant. Lorsqu’on développe une habitude de gratitude, on parvient à voir différemment. Ce qui est devenu banal devient précieux. Ce qui était ailleurs devient cause d’admiration. Un rayon de soleil, une tasse de thé brûlant, un geste d’amitié donnent à nouveau sens à nos émotions. Lire également : Prière du matin : la clé pour une journée bénie et sereine Et toi, comment vis-tu la gratitude ? Les expériences sont variées. Les uns témoignent de leur profondeur de paix après une prière au matin. Les autres racontent comment ils prennent chaque soir un peu de temps pour écrire, relire leur journée à la lumière de ce que la journée a bien pu lui apporter. Et vous ? Qu’est-ce qui vous fait dire merci ? Quels instants sont ceux qui vous apportent le bonheur d’un sentiment de plénitude discrète. Accuser réception de ces expériences, c’est semer les graines autour de soi. C’est inspirer, sans faire la leçon. C’est dire : moi aussi, je doute parfois mais j’essaie. Moi aussi, je cabote mais je choisis de me relever avec gratitude, bien que. Mon sentiment de gratitude est un acte, un tout petit pas, une intention. Pas évident. Parfois la douleur occupe toute la place. Parfois la fatigue brouille la vue. Mais la gratitude est une habitude qui se fabrique. Chaque jour un peu. Si elle ne change pas d’un coup tout, elle change cependant, un peu, quelque chose. Une pensée. Une attitude. Un regard. Au fil du temps, cela va modifier notre manière d’être, d’aimer, d’espérer. Pour ceux qui croient, la prière est souvent le moment où la relation avec une présence plus grande s’établit. Ce dialogue silencieux où l’on confie ses joies, ses peines, ses remerciements. Dire merci dans une prière, c’est reconnaître que l’on n’est pas autosuffisant. C’est donc ouvrir son cœur à la grâce, à la bienveillance, à quelque chose de plus vaste, d’une source d’amour. Mais la gratitude peut s’exercer sans dimension religieuse. C’est une forme de spiritualité, un chemin d’intériorité, un moyen d’énoncer du sens à ce qui nous arrive, et celui de se relier à quelque chose de plus grand que soi. Dans un monde de la performance, de la rapidité, de l’accumulation, elle joue le rôle de respiration. Elle nous invite à revenir à l’essentiel. À l’indispensable, ce qui est vraiment important. À la beauté simple de l’instant présent et nous apprend à ralentir, savourer, apprécier. Elle rend la vie plus douce, plus riche, plus humaine car en remerciant l’on reconnaît l’interdépendance. Et toi, pourquoi veux-tu dire merci aujourd’hui ?

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